FERC – À propos du pass culture


 

La phrase est connue :

 

« Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver! »

La culture, dans la période troublée que nous traversons, devrait être l’un des moyens de préserver l’ouverture aux autres et le vivre‐ensemble !
A contrario, le Pass Culture a été sacrifié en Provence‐Alpes‐Côte d’Azur, après l’alternance politique. Arrivé en décembre 2015 à la présidence du Conseil Régional, Christian Estrosi (LR) a décidé de supprimer l’aide de 50 euros qui permettait à des lycéen‐nes, apprenti‐es, boursier‐ières ou jeunes privé‐es d’emploi d’accéder plus facilement aux ressources culturelles : livres, places de cinéma ou encore de spectacle.

« Trop coûteux et trop peu utilisé », justifie le nouveau président de la région « Le Pass Culture n’a pas trouvé son public et nous sommes dans une période où il faut faire des économies, compte‐tenu de la situation que nous ont laissée nos prédécesseurs », Pourtant, près de 191 000 jeunes de la région ont bénéficié de ce Pass Culture.

Pour la FERC – CGT cette mesure est avant tout idéologique, compte‐tenu de sa faible incidence sur les finances de la Région. Elle vise en réalité à marchandiser la culture en réservant l’accès aux produits culturels aux seul‐es résident‐es nanti‐es et riches touristes qui s’invitent chaque été dans les nombreux festivals.
La FERC – CGT revendique l’accès pour tous‐toutes à une culture qui permet l’émancipation de chacun‐e et le lien social entre tous‐toutes. Ce ne semble pas être le chemin emprunté par le nouvel exécutif Régional PACA.
Montreuil, le 3 octobre 2016


1 Attribuée à Baldur von Schirach, chef des jeunesses hitlériennes (de 1933 à 1940), condamné à vingt ans de prison lors du procès de Nuremberg.

 

Communiqué de presse de  la FERC :  2016-10-03-pass-culture

 

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