Les voeux des élus de la CMA 66 ? Non merci !

Pourquoi les salariés de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat 66 n’assisteront pas aux voeux du Président Bassols ?


 

 

Le Président Bassols et son équipe ont signé un véritable acte de reddition en acceptant la mise sous tutelle de la CMA 66, notre outil de travail, par la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat et le Président Crabié.

Cette convention dite « partenariale » est en fait une ingérence dans les affaires de la CMA 66 et notamment dans la gestion de son personnel. C’est une situation inédite et surtout illégale qui aura pour conséquences la destruction massive d’emplois et la détérioration des services rendus aux artisans !

En effet, dans cette histoire, seuls les salariés sont priés de faire des efforts : retard dans le versement des salaires entraînant des difficultés financières pour de nombreux agents, suppression des RTT, réaménagement du temps de travail avec pour conséquence la dégradation des conditions de travail des salariés. Le Président Bassols et son équipe renonceront-ils, eux, à leurs jetons de présence ?

Les responsabilités de chacun doivent éclater au grand jour ! Ce ne sont pas les salariés, mais bien les équipes dirigeantes successives qui ont opté pour des investissements hasardeux que nous payons aujourd’hui !

Voilà, pour toutes ces raisons, les salariés n’assisteront pas à vos voeux, jeudi 26 janvier. A nos yeux, vous et votre équipe incarnerez, pendant longtemps le rôle de fossoyeurs de la CMA 66.

Intersyndicale CGT/UNSA de la CMA66.




UNE DÉLÉGATION INTERSYNDICALE REÇUE À BERCY

L e mercredi 30 novembre dans l’après midi, une délégation intersyndicale composée du SNCA-CGT, de la CFDT, de FO et de la CGC sera reçue par les services de Martine PINVILLE, secrétaire d’état auprès du ministre de l’économie et des finances, chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire.

Ce sera l’occasion pour les représentants des agents de Chambre de Métiers et de l’Artisanat de connaitre la position du ministère sur le retour du dialogue social dans le réseau Consulaire après les élections dans les CMA.

Nous aborderons également l’épineuse question de la suppression du projet de réforme de l’annexe X dans l’ordre du jour de la CPN52 (Commission Paritaire Nationale avec les employeurs et le Ministère) ainsi que l’insupportable gel de la valeur du point depuis 6 ans.

Nous vous tiendrons informés du contenu de cette entrevue.

 

 




AU TRAVAIL COMME DANS LA VIE, SEXISME ET VIOLENCE, ÇA SUFFIT !

Au travail, dans les transports, dans la vie, toutes les femmes ont déjà été témoins ou victimes de propos, comportements sexistes voir violents. Cela ne peut plus durer ! Agissons pour construire une société égalitaire, non violente et non sexiste !

pages-1-violencessexisme_tractv4

1 – REFUSONS LE « SEXISME AU QUOTIDIEN »

Volontaires ou plus souvent issus de stéréotypes et préjugés véhiculés par les hommes comme par les femmes, les propos sexistes ont pour conséquence d’entretenir la différenciation et la hiérarchie des sexes. Ils conduisent à nier le professionnalisme des femmes en les considérant d’abord comme des femmes avant de les traiter comme des collègues.

Quelques exemples :

  • Les commentaires sur le physique ou la tenue des femmes, qui n’ont rien à faire dans un cadre professionnel ; 
  • Les «blagues» graveleuses qui instaurent un climat pesant et malsain ;
  • Les femmes en responsabilité à qui on fait des remarques que l’on ne ferait pas à des hommes (« autoritaires », « hystériques », « pro-motion canapé »…).

LA CGT PROPOSE :

  • Exiger que le règlement intérieur de l’entreprise ou de l’administration définisse le sexisme et bannisse les comportements et propos sexistes, comme ceux racistes et homophobes. 
  • Mettre en place une formation des managers et personnels en-cadrants. 
  • Les images dégradantes, calendriers, fonds d’écran… qui font des femmes des objets sexuels doivent être bannies des lieux de travail.

2 – LUTTER CONTRE LES VIOLENCES

Chaque année, des milliers de femmes sont victimes de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle (comme une main aux fesses par exemple), ou encore de viol sur leur lieu de travail. L’employeur a l’obligation de garantir la santé et la sécurité des salarié-e-s, il est donc de sa responsabilité d’empêcher que des salarié-e-s en soient victimes sur leur lieu de travail. Les victimes ou témoins ne peuvent subir de représailles, les agresseurs doivent être sanctionnés.

25/11 : JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

La CGT se bat avec la Confédération syndicale internationale, qui rassemble la majorité des syndicats du monde, pour obtenir une norme OIT contre les violences sexistes et sexuelles. Cette norme, à valeur contraignante, permettrait de protéger toutes les femmes du monde contre la violence



LA CGT PROPOSE :

  • Mise en place d’un lieu d’accueil et d’une procédure de signale-ment garantissant la confidentialité et la rapidité de réponse ; 
  • Pour les femmes victimes de violence de la part de personnes extérieures (clients, usagers, patients…) prise en charge des frais de justice par l’employeur qui doit se porter partie intervenante, changement immédiat de poste pour ne plus être en contact avec l’agresseur ;  Sanction des agresseurs ; 
  • Mise en place d’une éducation non sexiste et de campagnes contre les stéréotypes.

LES CHIFFRES :

AU TRAVAIL :

  • 5% des viols et 25% des agressions sexuelles ont lieu sur les lieux de travail ;
  • 1 femme sur 5 aurait été victime de harcèle-ment sexuel au cours de sa vie professionnelle ;
  • 80% des femmes salariées considèrent que dans le travail, les femmes sont régulière-ment confrontées à des attitudes ou comportements sexistes.

DANS LA VIE :

  • 1 femme meurt tous les 2 à 3 jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint ;
  • Toutes les 7 minutes, 1 femme est violée en France.

3 – PROTÉGER LES VICTIMES

Commises sur le lieu de travail ou dans le cadre privé, les violences contre les femmes ont de graves conséquences physiques et psychiques et peuvent entraîner de l’absentéisme, des difficultés de concentration, des sautes d’humeur… Souvent, pour les femmes victimes, c’est la double peine : après les violences, la perte du boulot. Il est donc indispensable de les protéger pour garantir leur droit au travail.

LA CGT PROPOSE :

  • Protéger et accompagner les salariées victimes de violences conjugales ou de violences au travail : garantir le maintien dans l’emploi et la mise hors danger (mutation, changement de poste, réduction ou réorganisation du travail, possibilité de démissionner sans préavis ou de suspendre leur contrat de travail en bénéficiant d’allo-cations). Éviction du conjoint ou ex-conjoint violent s’il travaille sur le même lieu que la victime ; 
  • Faciliter l’accès au logement et à l’emploi pour les femmes victimes de violences ; 
  • Renforcer les lieux d’accueil dans les commissariats et la formation des personnels (police-justice et santé), renforcer les moyens des associations.

 

Non à la loi du silence!

Si vous êtes victimes ou témoins de violence sexiste – ne restez pas seule, parlez en : Au délégué-e du personnel, à un-e élu-e CHSCT ou à un-e militant-e CGT qui pourront vous aider ou vous accompagner ; Appelez le 3919 (appel gratuit et anonyme) ; À des associations spécialisées – voir la liste sur – stop-violences-femmes.gouv.fr

Télécharger le tract

La CGT publie un guide contre les violences sexistes et sexuelles

Malgré des avancées sur les droits des femmes, on observe des inégalités persistantes entre les femmes et les hommes au travail comme dans la vie.

Les violences contre les femmes sont au coeur de ces inégalités et des processus de domination. Elles prennent de multiples formes : psychologiques, verbales, économiques, physiques ou sexuelles.

Les violences sont sous-évaluées car celles-ci sont sous-déclarées.

Peu de femmes en effet portent plainte. C’est pourtant une réalité massive : une femme sur 10 en est victime chaque année, une sur 3 au cours de sa vie.

Au travail, dans les transports ou à la CGT, les femmes ont toutes des anecdotes personnelles sur le sexisme. Entre propos graveleux, attouchements dans les transports publics et meurtre, les degrés de gravité sont divers mais tous ces actes relèvent du même système de domination, d’emprise, de violence, et le passage d’un niveau à l’autre peut se faire graduellement, dans ce que l’on nomme un « continuum ».

C’est un phénomène social grave qui reste tabou et autour duquel il y a un enjeu sociétal.

Construire une société égalitaire suppose d’agir aussi bien contre les inégalités au travail que pour faire cesser les violences. Comme c’est indiqué dans ses statuts, la CGT lutte contre tout système de domination et contre toutes les discriminations.

Ce guide est un outil pour combattre les violences sexistes et sexuelles.

Guide « Combattre les violences sexistes et sexuelles »

Publish at Calameo



La baisse artificielle du chômage et la montée réelle de la précarité

Globalement, le nombre de chômeurs, toutes catégories confondues A+B+C, augmente de + 0,8% sur trois mois et 0,9 % sur un an. Le total des catégories B + C est en augmentation constante (+ 1,4 % sur un mois, 4,2 % sur trois mois et + 6,1 % sur un an) pour atteindre presque 2 millions de personnes. Donc, c’est bien le travail précaire qui augmente et non le chômage qui baisse.

Certes, la catégorie A est à nouveau en baisse de 1,9 % sur un mois et 1 % sur trois mois mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Ainsi, les chômeurs de plus de 50 ans sont toujours au plus mal : plus 0,8 %sur trois mois et plus 2,4 %sur un an. L’effet du report de l’âge du départ en retraite continue de peser sur les chômeurs de plus de 60 ans dont beaucoup connaissent des fins de droits au chômage bien avant le départ en retraite.

Le plan 500 000 formations supplémentaires fait son effet : on constate l’augmentation du nombre de chômeurs en catégorie D de 6,8% sur trois mois ! Ces chômeurs qui passent en catégorie D ne sont pas sortis du chômage mais sont simplement des chiffres qui servent de référence.

Selon Pôle emploi, le nombre de reprises d’emploi au cours du 2ème trimestre 2016 est en hausse de 3,6 % par rapport au 2ème trimestre 2015. Cette hausse est à mettre au crédit du travail saisonnier qui prend de plus en plus de place dans les embauches utilisées par le patronat. Par ailleurs, cette hausse est inégale en fonction des âges puisque, pour les moins de 25 ans, il s’agit d’une baisse de 0,9 %. Cette évolution confirme la tendance ascendante de l’utilisation des contrats saisonniers par les travailleurs de plus de 50 ans et les retraités. Leur exclusion du monde du travail pour les uns et leurs faibles moyens de subsistance pour les autres font que ce phénomène s’amplifiera encore dans la période à venir.

Les contrats courts sont toujours de mise, l’activité réduite touche 34,4 % des inscrits dans les catégories A.B.C., c’est ainsi que les contrats intérimaires augmentent de 5,3% en un an. Le recours aux contrats à durée déterminée s’intensifie.

La nécessité de mettre en place une sur-cotisation sur les contrats courts est de plus en plus d’actualité. Les négociations sur l’assurance chômage doivent reprendre au plus vite, sur cette base, à l’opposé de ce que propose le Medef.

Montreuil, le 25 octobre 2016

L’article sur cgt.fr




GREVE DU 9 MARS 2016 – RETRAIT DE LA LOI TRAVAIL !

9 Mars 2016 : le SNCA-CGT soutient la journée de mobilisation et dépose un préavis de grève

Pièce jointeA l’attention des camarades des collègues des CFA associatifs privés et des CMA : le SNCA-CGT vous appelle à participer aux mobilisations, par une journée ou des heures de grève, partout en France, le 9 Mars prochain. Le projet de loi El-Khomri est gravissime. S’il était adopté ou des parties fondamentales de ce projet étaient adoptés, le « droit du travail » ne serait plus qu’une expression vide de sens, puisque les employeurs seraient, systématiquement, en position de force face et contre les travailleurs. Les conséquences en seraient dramatiques : augmentation des licenciements, impossibilité de s’y opposer (déjà que…), droits exorbitants des employeurs sur les salaires, le temps de travail,…  Cette mobilisation est donc essentielle.

Pour le préavis de gréve a transmettre a votre direction, C’est par ici

Pour télécharger un tract de la CGT c’est ici