Les 8 bobards de la loi Travail

LE GUIDE ULTIME D’ATTAC

 

 

“Il est temps d’agir et il faut agir de façon extrêmement musclée”, a déclaré Pierre Gattaz le 15 décembre dernier lors d’une conférence de presse.

Sur le chômage il faut agir “aussi sérieusement qu’on a traité les attentats terroristes, c’est-à-dire avec un état d’urgence économique pour la croissance et pour l’emploi”. Un mois et demi plus tard était publié le projet de loi Travail qui reprend l’essentiel des exigences du Medef. Et pas seulement : François Hollande “se sait sous surveillance de Bruxelles et de Berlin quant aux réformes – «on coche une case», plaisante-t-il parfois” (Les Echos, 17 mars 2016). Car la France peine à faire décoller sa croissance. Les éditorialistes nous serinent chaque jour : le chômage des jeunes bat des records, alors qu’ailleurs en Europe règne le plein emploi, obtenu au moyen de réformes salvatrices.

Le gouvernement doit donc supprimer les rigidités du marché du travail, qui sont la faute d’un Code du travail trop protecteur. Mais comment faire accepter des réformes musclées, nécessairement impopulaires à un peuple ignorant des évolutions du monde ? En lui racontant des bobards. Qui veut noyer la démocratie la submerge de bobards. Ce petit guide se veut donc un outil contre le mépris, au service de la lutte contre la loi Travail et de cette insurrection démocratique dont nous avons tant besoin. Il est disponible et librement téléchargeable sur le site : télécharger le guide




Loi travail : démontage des arguments du patronat

Voici une vidéo fort édifiante, qui vérifie les éléments de langage utilisés par pierre Gattaz pour appuyer la loi travail.

 

 


L’Oeil du 20h : Loi El Khomri : on a vérifié les éléments de langage de Pierre Gattaz




Pays de la Loire: Le « Grenelle régional de l’apprentissage »

24 mars 2016, près d’un millier de personnes au rendez-vous de cette grand-messe à l’hôtel de région.

C’était une promesse de campagne de Bruno Retailleau le nouveau président du conseil régional: Faire reculer le chômage des jeunes en Pays de la Loire. C’est surtout une ambition, un point de départ pour faire de l’apprentissage une grande cause régionale.

La journée s’est articulée autour de cinq ateliers-débats précédés d’une séance introductive pour faire le point sur la situation dans les Pays de la Loire.

Ce grenelle a associé les grands acteurs de la région : l’état avec le préfet de région, le rectorat, les chambres consulaires, les branches professionnelles, mais également des organismes comme l’association des directeurs de CFA, les partenaires sociaux dont la CGT,  le comité régional pour la formation et l’emploi, etc.

Tour à tour des « grands témoins »,  des professionnels et autre acteurs de l’apprentissage se sont exprimés dans l’hémicycle et dans les salles voisines par écrans vidéo interposés. Christelle Morançais, vice-présidente de la Région en charge du dossier souhaite convaincre que « l’apprentissage n’est pas une voie de garage ». Des anciens apprentis ont témoignés de leur  expérience de  l’apprentissage qui pour les uns a été vecteur de réussite et pour d’autres s’est avéré une période difficile dans leur parcours professionnel. Les chefs d’entreprises, eux, ont exprimé tout le bien qu’ils pensent de ce dispositif par alternance et ont pointé la nécessité  de desserrer « le corset réglementaire ».  Jean Arthuis, député européen a défendu l’idée d’un « Erasmus de l’apprentissage », Pour Yves Malier, ancien directeur de l’ENS de Cachan, il faudrait établir un classement régional des CFA. Hugo Desnoyer « le boucher superstar » originaire de Laval s’est exprimé pour plus de souplesse sur le nombre d’heures hebdomadaires des apprentis. Quant à Gérard Mestrallet, PDG d’Engie (Ex GDF Suez) et ambassadeur national de l’apprentissage, lui pense qu’il faut libérer les initiatives et donner de « l’air » aux entreprises.

La CGT a apporté sa contribution  lors de ce grenelle régional avec un certain nombre de revendications pour l’apprentissage. Elle attend maintenant de voir cette nouvelle mandature régionale à l’œuvre et notamment sur les mesures concrètes qui seront mis en œuvre pour soutenir l’apprentissage et endiguer le chômage des jeunes en Pays de la Loire.




Appel : Pour le retrait de la loi travail, c’est le moment de gagner !

A quelques jours du 51e Congrès des syndicats de la CGT (18-22 avril), nous vous soumettons cette prise de parole collective motivée par le mouvement contre la « loi Travail », le débat et les tâches qu’il nous impose. Nous vous proposons de la signer.

 

De place en place, dans la rue, à l’entreprise, la parole circule… Contre la loi El Khomri, pour la démocratie sociale, c’est le moment de franchir un cap pour gagner !

 

Le mouvement en cours pour le retrait de la loi El Khomri nous permet, à nous comme à tous les partisans d’un syndicalisme de transformation sociale, de mieux respirer, de relever la tête, d’autant que notre Filpac-CGT, celle de novembre 2015, avait appelé de ses vœux par son congrès unanime une telle levée en masse pour le droit du travail, la démocratie sociale, et l’accès des jeunes à un travail décent. A cette heure, nous n’avons pas encore obtenu le retrait de cette loi. C’est pourquoi nous allons continuer d’agir, car notre but est moins de protester que de gagner. Nous voulons, comme tant d’autres, sortir du traumatisme de l’échec de décembre 2010, redonner force et vigueur au mouvement social et transformer la société.

Sans préjuger de l’issue d’un mouvement qui prend d’emblée de multiples formes intéressantes et qui peuvent nous interroger sur la forme de syndicalisme que nous pratiquons, nous pouvons raisonnablement estimer qu’il est déjà un succès car il marque un tournant. Nombre de consciences s’éveillent, osent s’exprimer sans tutelle ni expert. Ces jeunes, actifs ou retraités conviennent ensemble qu’il leur faut trouver le chemin d’une nouvelle démocratie. Prenons le parti que ces consciences ne vont pas s’éteindre de sitôt et qu’elles porteront au-delà de l’objet immédiat du mouvement. La place de la République a été prise, comme hier la Puerta Del Sol madrilène, et, comme sur tant d’autres places des villes du pays, l’indignation qui s’y exprime se mêle à l’aspiration à une vraie République, qui s’inscrit dans la rédaction de nouveaux cahiers de doléances. Le tout dans un climat de respect de l’expression de chacun et de méfiance à l’égard des organisations traditionnelles.

Qu’il s’agisse des manifestations et des #NuitDebout, elles montrent un niveau croissant de politisation, et popularisent un rejet global du gouvernement, illustré par le désormais célèbre « #OnVautMieuxQueCa  ». Ce sont souvent les lycéens qui apportent l’enthousiasme de la jeunesse scolarisée à lutter contre son exclusion globale. La police ne s’y trompe pas et gaze ou matraque d’abondance les crânes intelligents des gamins des lycées de la République. Sur les réseaux sociaux bouillonne un flux d’initiatives, de réflexions, d’actions qui montrent un pays souterrain qui parvient à la lumière à l’occasion de ce mouvement. Apparaît par tout l’Hexagone une grande aspiration à prendre la parole, à l’échanger de vive voix, comme si un couvercle se soulevait. Notre agilité syndicale, que beaucoup de militants pratiquent, nous porte à nous mêler à ce joyeux flux, qui aspire au bourdonnement du dialogue contre le silence et la résignation devant le marché, son chômage perpétuel, sa précarité, ses inégalités, sa machine à exclure.

 

 Pour signer cet appel :

envoie tes prénom, nom, syndicat, fonction à l’adresse suivante :

CestLeMomentDeGagner@infocomcgt.fr

 

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Pour télécharger le tract : Le tract




ELECTIONS TPE 2016 – POUR LES APPRENTI-E-S AUSSI…

Comme tous les salariés des TPE, les apprentis sont appelés à voter du 28 novembre au 12 décembre prochains.
 

Par votre vote CGT, vous allez peser dans toutes les négociations de votre profession mais aussi les négociations interprofessionnelles. En effet, ce scrutin mesure l’audience des syndicats auprès des employés des entreprises de moins de 11 salariés, ce qu’on appelle la représentativité syndicale.Cette représentativité donne le poids de chacune des organisations syndicales et leur permet de signer (ou non) des accords de branche, des conventions collectives applicables dans les entreprises. Ces conventions collectives déterminent vos droits, vos conditions de travail et la rémunération,minimale. Plus la CGT sera forte grâce à ces élections, plus elle aura du poids pour signer des accords bénéfiques au salarié et refuser ceux qui portent atteinte à leurs droits.

Nous demandons pour les apprenti-e-s :

  • De meilleurs salaires avec un Smic à 1700 €. Dans notre enquête Harris Interactive, nous avons constaté que 69% des salariés des TPE demandaient une augmentation de 400€ mensuels.
  • La prise en charge des frais de déplacement et de repas, avec un financement de votre hébergement quand vous êtes en formation en CFA.
  • Mais aussi des droits sociaux identiques à ceux des grandes entreprises  : prévoyance, chèque déjeuner, carte apprenti-e-s avec des avantages culturels, vacances, 13e mois…
  • L’aide au reclassement, l’égalité femme homme, un déroulement de carrière…

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