Les repères revendicatifs de la FERC

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Interessante publication sur les repères revendicatifs définis par notre Fédération.

En page 19, la fiche 3 qui concerne les CFA et les CMA.

 

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Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales !

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« Casser du militant », briser des élans sociaux, créer des peurs, menacer les Bourses du travail… la répression syndicale reste un des moyens patronal pour freiner le développement du syndicalisme. Ainsi, certains militantes et militants de la CGT, de par leur engagement, sont traités comme des délinquants. Ils sont trainés devant les tribunaux, dans des procédures de plusieurs années. Leur carrière est souvent brisée, leur vie bouleversée, leur famille affectée…

Le 23 septembre 2015, le 8 février 2016 pour les Goodyear, le 27 mai 2016 pour les salariés d’Air France et le 27 septembre 2016, et aussi le 19 octobre 2016, la CGT organise une série de journées nationales pour le respect des libertés syndicales.

Les affaires judiciaires de Roanne, des « 5 d’EDF-GDF », de l’inspectrice du travail à Annecy poursuivie par Tefal, de la Bourse du travail du Blanc-Mesnil, de Chartres, du Havre, de Villefranche-sur-Saône, de la Caisse d’Epargne de l’Ile de France… sont autant de preuves d’une volonté patronale et d’une partie du pouvoir judiciaire, de criminaliser l’action syndicale dans un contexte d’action collective (Grève, manifestation…).

Parallèlement aux actions de lutte, de mobilisation et de défense des libertés syndicales, l’humour est aussi un mode d’expression et d’action.

 

 

 




L’INTOX SUR LA FAIBLE REPRÉSENTATIVITÉ DE LA CGT DÉMONTÉE !

INTOX. Pour les opposants au syndicat, le fait est établi : la CGT n’est qu’un syndicat minoritaire qui ne représenterait qu’une infime partie des salariés. C’est donc sans légitimité qu’il se permettrait de mener la France à «la chienlit». Pour discréditer le mouvement, ses détracteurs n’hésitent pas à brandir un chiffre : le syndicat ne représenterait que 3% des salariés. Le chroniqueur droitier Eric Brunet raille sur RMC : «Un syndicat qui représente 3% des salariés a réussi à vider une loi de son sens. Bravo la CGT !»

DÉSINTOX. En voulant saper la légitimité de la centrale, ses détracteurs confondent représentativité et nombre d’adhérents. 2,6%, c’est en effet peu ou prou la part des salariés français qui ont pris leur carte à la CGT en 2013 selon le Monde. Une part à mettre en perspective avec le faible taux de syndicalisation en France. Alors que 55% des Belges, 67% des Suédois et carrément 85% des Islandais sont syndiqués, il n’est que de 7,7% en France selon l’OCDE.

Mais réduire la représentativité d’un mouvement à son seul nombre d’adhérents relève du non-sens. En 2013, la CGT revendiquait 688 000 adhérents, soit 2,6% des salariés français. Mais si l’on effectue le même calcul pour le PS (111 000 adhérents revendiqués au 30 avrilselon le parti), Les Républicains (238 000 au 1er janvier selon le parti) ou le FN (83 000 selon le parti) en les rapportant aux 45 millions d’inscrits sur les listes électorales, on arrive à ces taux mirifiques : le FN représenterait 0,18% des électeurs potentiels, le PS 0,25%, et LR, 0,53%. A eux trois, ces partis «représentent» donc moins de 1% des électeurs potentiels. C’est évidemment absurde.

 Cette Animation illustre parfaitement cette absurdité :

(Source : Libération et Arte)




ALAIN GRISET SUR LE DEPART…. MAIS PAS À PLAINDRE

Un article de LA VOIX DU NORD du 14 septembre 2016

Alain GRISET, président sortant de l'APCM

Alain GRISET, président sortant de l’APCM

Alain Griset, de la Chambre des métiers à l’Union professionnelle des artisans

 

 

Alain Griset est président de la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) Nord-Pas-de-Calais et de la CMA Hauts-de-France. Mais pas seulement…

 

 

Alain Griset est président de la chambre interdépartementale des métiers et de l’artisanat du Nord et du Pas-de-Calais.

Quelle est votre prochaine actualité ?

L’élection à la présidence de la chambre interdépartementale Nord-Pas-de-Calais. Tous les artisans sont appelés à voter du 1er au 14 octobre. Le dépouillement se déroulera le 19 octobre. Je saurai ce jour-là si je suis réélu. Cet échelon de représentation des artisans a vu le jour en 2011, suite à la fusion des chambres du Nord et du Pas-de-Calais. Jusque-là et depuis 1995, je présidais la CMA du Nord. Cette chambre interdépartementale représente 53 000 artisans. La CMA Hauts-de-France a pour sa part été créée en octobre 2015.

Les CMA de la région ont-elles terminé leur métamorphose ?

Non, il faudra attendre le 1er janvier 2018 pour qu’une seule entité regroupe les chambres départementales et régionales. Un délai qui nous laisse le temps de préparer l’harmonisation des pratiques et un rapprochement des services des 5 départements. À noter que nous avons été les premiers à créer une CMA à l’échelon régional. La future Chambre des Métiers et de l’artisanat aura l’avantage d’être un interlocuteur unique pour nos partenaires : Région, conseils départementaux, État, Europe… Et bien sûr pour tous les artisans des Hauts-de-France.

Quels changements entraînera l’instauration de cette entité ?

Le nombre de collaborateurs restera équivalent mais les affectations dans les services seront modifiées. Des services comme la comptabilité ou les achats seront regroupés donc feront appel à moins de salariés. En revanche, il faudra plus de collaborateurs sur le terrain et pour promouvoir la formation. Les missions seront réparties différemment.

Vous êtes également président des CMA de France…

Oui depuis le 20 janvier 2000. Puis j’ai été réélu en 2005 et 2010. Je passerai la main le 13 décembre 2016.

Vous êtes d’ailleurs appelé à occuper d’autres fonctions au niveau national. De quoi s’agit-il ?

L’Union professionnelle artisanale (UPA) est le troisième interlocuteur, avec le Medef et la CGPME, la troisième organisation patronale à participer aux négociations avec les syndicats de salariés. La présidence de l’UPA est tournante entre ses trois grandes branches que sont l’alimentation, le bâtiment et les services. En 2017, un représentant des services doit prendre la tête de l’UPA. À ce titre, il est probable que je devienne président de l’UPA.

Que ce soit à la tête de la CMA ou de l’UPA, les objectifs restent les mêmes. Il s’agit d’être un porte-parole des artisans et de défendre leurs revendications. La France compte 1,3 million d’entreprises.

Comment êtes-vous rentré dans le monde de l’artisanat ?

Je suis taxi. J’ai acheté ma première licence à Lille le 1er septembre 1975. Je l’ai vendue et me suis installé à Maubeuge, puis à Tourcoing et à Douai. Cette licence sert actuellement à mon salarié.

Vous êtes bien implanté dans la région…

Je suis né à Lille en 1953 et habite la banlieue lilloise depuis janvier 1976…

Une politique de grands investissements a été lancée dans le Nord et le Pas-de-Calais. Pouvons-nous présenter les grands projets ?

À Lille, nous regroupons nos quatre sites rue Abélard. L’emménagement dans nos nouveaux locaux devrait intervenir en septembre 2017. Nous quittons donc les sites de la rue Léon-Trulin, de la rue Inckerman, de la rue du Molinel, dans le centre ville, et de Wattignies.

À Arras, nous engageons la même opération. Les trois sites actuels seront rassemblés sur un même endroit fin 2018.

À cheval sur Bruay-sur-Escaut et Saint-Saulve, un nouveau bâtiment remplacera fin 2017 ceux de Valenciennes et Prouvy-Rouvignies.

Quels sont les enjeux pour les CMA ?

Nous devons adapter nos services aux artisans, en négociation avec le conseil régional et les conseils départementaux. Avec chaque structure, nous signons des conventions relatives à l’apprentissage, au développement économique, à l’insertion professionnelle et à certaines actions ponctuelles. La Région est un contributeur majeur pour les CMA. À titre d’exemple, le budget de la Chambre interdépartementale Nord-Pas-de-Calais s’élève à 47 millions d’euros. 7,5 millions sont financés par les cotisations des entreprises, le reste par nos partenaires.

 

 




UN NOUVEAU PRESIDENT POUR L’APCM

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Bernard Stalter candidat à la présidence nationale

Le président sortant de la Chambre de métiers d’Alsace a déposé sa liste à la préfecture pour les prochaines élections consulaires de notre région. Il sera ensuite candidat à la présidence du Grand Est, puis au niveau national.

 

Bernard Stalter a déposé sa liste pour les élections à la Chambre de métiers d’Alsace. Il visera, mi-novembre, la présidence pour le Grand Est, puis celle de l’instance nationale, le 13 décembre. Photo L’Alsace/

Les élections consulaires auront lieu le 14 Octobre 2016