TRIPLE PEINE POUR LES AGENTS DE C.M.A.

TRIPLE PEINE POUR LES AGENTS DE C.M.A.

 


 

 

Les agents de Chambres de Métiers et de l’Artisanat, déjà bien éprouvés par les réformes du réseau et du territoire, vont être lourdement pénalisés dans les semaines qui viennent.

Ils vont subir une véritable triple peine.

En effet :

  1. 7 ans de gel de la valeur du point !
  2. Augmentation de la CSG et de la CRDS !
  3. Pas de baisse des charges et pas de compensation !

Entre Bruno LEMAIRE qui souhaite continuer à ponctionner les finances du réseau consulaire et le Président STALTER, bras armé du gouvernement, qui reprend à son compte le refus d’augmenter la valeur du point si le gouvernement ne réduit pas sa pression, les agents sont les victimes sacrifiées sur l’autel d’une rigueur aussi brutale que dogmatique.

 

CONCRETEMENT LES AGENTS DES CMA VONT VOIR LEUR SALAIRE NET BAISSER ! C’EST UN SCANDALE !

 

Exigeons que cette perte de salaire soit entièrement et rapidement compensée. Les agents des CMA ne sont pas les banquiers du réseau ; ils n’ont pas vocation à se sacrifier pour combler les déficits dus à la mauvaise gestion de leurs dirigeants, ni à supporter les conséquences de la casse du service public et d’une politique d’économies injustes mise au service des plus riches.

MOBILISONS-NOUS !

 

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Le SNCA-CGT reçu par le Président STALTER

Dans le cadre du préavis de grève déposé par le SNCA- CGT pour la journée d’action et de mobilisation du 21 septembre, une délégation de notre organisation syndicale composée de son Secrétaire Général Patrick DOSSEUL et de Sylvie LEVEN (membre de la CEN et élue à la CPN56) a rencontré le Président Bernard STALTER et la Direction Générale de l’APCMA.

Lors de cette entrevue, les représentants du SNCA-CGT ont pu, en marge des revendications confédérales contre les mesures gouvernementales, exposer longuement les revendications du SNCA-CGT et la nécessité de débloquer rapidement la situation de « mise en quarantaine forcée », depuis 7 ans, de la valeur du point d’indice.

La réponse du Président a été sans appel et pourrait se résumer à : « ce n’est pas de notre faute, c’est de celle du gouvernement ».

Le plafonnement de la taxe pour frais de Chambre de Métiers décidé par le gouvernement pour contribuer à l’effort partagé de maîtrise de la dépense publique le met, compte tenu des difficultés financières de 50% des CMA, dans l’impossibilité d’accéder à cette demande légitime du SNCA-CGT. Les conséquences seraient, selon lui, dramatiques pour l’emploi et la pérennité du réseau.

Plus inquiétant encore, la hausse programmée par le gouvernement « Macron » du taux de la CSG qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2018 impactera directement les agents des Chambres de Métiers. En effet, la suppression des cotisations chômage qui doit, entre autres, compenser cette mesure, ne pourra pas être appliquée au réseau des Chambres de Métiers.

Le Président STALTER, se voulant rassurant, a précisé que le Ministre de l’Economie lui avait assuré que le gouvernement s’engagerait à compenser cette hausse, mais il a aussi admis qu’il n’avait aucune idée sur la façon d’y parvenir. Le coût global de cette hausse devrait atteindre, rien que pour le réseau, environ 8 millions d’euros.

Le SNCA-CGT reste donc très réservé sur la capacité du gouvernement à respecter cette promesse. Les salariés du réseau vont une fois de plus subir une baisse de leur pouvoir d’achat.

Lors de l’entretien, le SNCA-CGT a aussi abordé la question des conditions de travail et a fortement revendiqué l’instauration d’un véritable CHSCT, seul garant de l’amélioration et du respect des conditions de travail. Le Président STALTER a juste indiqué qu’il y avait des modifications gouvernementales en cours sur le sujet. Mais comme chacun le sait, ce qui se prépare en coulisses ne va pas dans le bon sens…

Les autres points de revendication du SNCA-CGT ont porté sur les moyens pour le maintien des services publics des CMA et de leurs emplois, et sur le respect du statut en matière de dialogue social.

En effet, cela fait maintenant plus de 15 mois qu’aucune CPN56 ne s’est tenue, alors que le statut impose une réunion par trimestre. Sur ce point le Président STALTER s’est engagé à régulariser très rapidement cette situation et à respecter dorénavant les règles statutaires en la matière.

Préavis de grève 21-09(CMA)

 




Amplifions la mobilisation ! Manifestations 21 septembre 2017

Paris contre la Loi travail XXL

14H Trajet / parcours : départ 14h de Montparnasse en direction de Place d’Italie

 

Marseille contre la Loi travail XXL

10H30 VIEUX PORT MARSEILLE

 

Lyon contre la Loi travail XXL

11h30 Manufacture des Tabacs > Place Bellecour

logoSNCA

VILLEFRANCHE-17h00 Place des Arts

 

Lille contre la Loi travail XXL

14h30 Porte de Paris

 

 

 




Grève et Manifestation, Jeudi 21 Septembre 2017

Non aux Ordonnances Macron !

Contrairement à ce qui est massivement véhiculé par certains médias, les français ne sont pas favorables au projet de casse sociale que Macron entend mettre en œuvre, à commencer par le droit du travail.

Avec le projet de la loi travail XXL, c’est :

  • Le Permis de licencier à tout va !
  • La précarité à tous les étages
  • La fin du dialogue Social dans l’entreprise avec un retour au face à face avec l’employeur
  • Un Code du Travail par Entreprise
  • Augmentation des cotisations Sociales des salariés et baisse de celle des employeurs
  • Des reculs important en matière de sécurité et de santé au travail
  • La Fin programmée du modèle social français

L’UGICT-CGT a conçu un comparateur : vos droits avant / après les ordonnances LoiTravailXX

LE CODE DU TRAVAIL N’EST PAS UN FREIN À L’EMPLOI!

C’est la recherche du Profit à outrance qui jette les gens à la rue. Le 21 septembre 2017 soyons tous mobilisés pour affirmer notre détermination à défendre nos droits, ceux de nos enfants et ceux de nos parents, mais aussi surtout pour en conquérir de nouveaux !

UNE MEILLEURE REPARTITION DES RICHESSES EST POSSIBLE!

En 22 ans de classement «Challenges», le produit intérieur brut (PIB) français a à peine doublé, passant de 1259 milliards d’euros en 1996 à 2222 en 2017. Dans le même temps, la fortune des 500 personnes les plus riches de France du classement Challenges a été multipliée par sept, passant de 80 à 571 milliards d’euros de 1996 à 2017.




L’accès à la formation, droit fondamental de l’être humain, est bafoué dans la région PACA !

L’accès à la formation, droit fondamental de l’être humain, est bafoué dans la région PACA !

 


 

Les orientations imposées par l’exécutif régional menacent tous les acteurs de la Formation Professionnelle en Provence Alpes Côte d’Azur, prescripteurs, usagers et opérateurs, et impose des restrictions budgétaires, qui se traduisent par des suppressions de formations et des baisses d’effectifs.

 

L’annonce de la disparition des Espaces Territoriaux d’Accès aux Premiers Savoirs (ETAPS) s’est hélas confirmée fin août 2017.

 

Cette décision de la Région de ne pas reconduire des centaines de milliers d’heures de formation en direction des personnes les plus éloignées de l’emploi et sans qualification est inacceptable et… illégale !

Oui, dans le cadre de la loi sur la Décentralisation, les Régions ont l’obligation de former tous les publics.

En ne prenant plus en compte les publics en amont de la qualification, Christian Estrosi et son équipe s’en sont pris aux plus précaires !

Cette politique à court terme, non remise en cause par Renaud Muselier, le nouveau Président du Conseil Régional, compromet l’avenir de la Région et de Marseille :

• Former des citoyens à réfléchir et à s’émanciper est une volonté, un acte, que tout politique soucieux de l’avenir de sa région doit avoir à cœur !

• Former les plus précaires à la hauteur de leurs besoins, c’est anticiper et lutter contre l’exclusion sociale et le développement de toutes les formes d’obscurantisme

Dans l’appel d’offre annuel régional 2017-2018, les actions qui remplacent les ETAPS sont les actions préparatoires à la certification CléA et les actions préparatoires à la qualification :

– En termes d’offre il y a un écart très important entre les volumes en nombre d’heures et en places de l’offre ETAPS et ceux des nouveaux dispositifs.

– Et ces formations courtes proposées ne permettront pas aux publics les plus fragiles de disposer du temps nécessaire pour prendre leurs marques en formation, et entreprendre un parcours fructueux et émancipateur.

Monsieur Muselier, nous demandons :
♣ Une réflexion menée avec les partenaires sociaux, les organismes de formation, les missions locales… pour améliorer l’accompagnement des personnes les plus éloignées de la qualification,

♣ Une réponse formative régionale ambitieuse, adaptée aux besoins des territoires de notre région et de tous ses citoyens.

Rassemblement devant l’hôtel de Région Le jeudi 28 septembre 2017 à 14h00 Formation, émancipation, lutte contre l’exclusion