SALARIÉS ET CORONA VIRUS !

 

Les personnels des CMA et des organismes gestionnaires de CFA, comme tous les salariés en France, sont fortement impactés par la crise sanitaire et le confinement imposé.

 

De nombreuses questions sont posées : le télé travail est il obligatoire ? Mon employeur peut il refuser ma demande de congé pour garder mes enfants ? Mon contrat de travail peut-il être rompu ?

 

Combien vais-je toucher si je suis en chômage partiel ?…….

 

 

Pour trouver des réponses, consultez les 5 fiches sur :

 

 

Et surtout, n’oubliez pas de vous protéger !




Professeurs, entrez dans le monde merveilleux des formateurs !

Professeurs, entrez dans le monde merveilleux des formateurs !

 

Dans plusieurs CFA les employeurs essayent, par différents moyens, de transformer le statut de professeur en statut de formateur. Il ne s’agit pas seulement de sémantique, d’utiliser un mot pour un autre, c’est un projet réfléchi et même très bien réfléchi. Prenons simplement l’exemple d’un CFA en région parisienne. Celui des métiers de l’industrie. Il est sous forme associative, dirigé par le groupement des industries métallurgiques, émanation de l’UIMM, composante du MEDEF.

 

Dans ce CFA, les enseignants sont tous des formateurs, la situation n’est pas nouvelle pour eux. Leurs conditions de travail ont commencé à se dégrader au milieu des années 90 avec une accélération marquée par la marchandisation du monde de la formation depuis 2012. Le salarié, enseignant l’histoire ou le français est devenu aujourd’hui formateur en « communication-culture ». Il est donc appelé à intervenir dans différents domaines. La notion de matière disparait. L’enseignant est devenu « accompagnateur d’un projet professionnel », un « développeur de compétences ou de talents ». On ne s’intéresse plus, ou de loin, aux référentiels « Diplôme ».

 

Autre changement significatif, la personne chargée des emplois du temps et de la répartition des classes est devenue« Responsable des Opérations de Production ». Enseigner devient donc une tâche de production !

 

Et les apprenants dans tout ça ? Il faut les rendre autonomes et acteurs de leur formation. On essaye donc de planifier la formation avec de l’e-learning, le formateur n’est là que pour aider. Le discours est émancipateur et parait séduisant mais dans les faits, ça ne marche pas ou très mal. L’objectif de l’employeur est simplement de faire tendre le temps de préparation vers zéro.

 

L’apprenant est devenu un client et c’est connu, le client a toujours raison. S’il y a un problème, c’est forcément de la faute du formateur, ce dernier n’est plus soutenu par sa direction. Et on ne vous parle même pas des indicateurs de performance, de la disparition du travail en équipe, de l’isolement du formateur, etc.

 

Petit bémol, de janvier 2017 à septembre 2019, 43 départs volontaires sur 180 salariés : certainement des salariés qui n’ont pas compris toute la portée pédagogique du nouveau mode de management…

 

Un monde merveilleux, on vous dit !




ENFIN DE NOUVEAUX DROITS POUR LES SALARIÉS ET APPRENTIS DES TPE DE L’ARTISANAT.

 

Dans les TPE il n’existait pas de comité d’entreprise, ce qui interdisait aux salariés d’accéder à des offres en matière d’activités sociales, culturelles et sportives avec une participation financière de l’entreprise. 

 

Cette revendication portée dans les CPRIA (commission paritaire régionale interprofessionnelle de l’artisanat) par les représentants de la CGT a abouti à un accord entre les organisations syndicales de salariés et l’organisation patronale de l’artisanat (U2P).

 

UN SOCLE MINIMUM DE DROITS

Cela participera à réduire les inégalités du traitement social des salariés des petites entreprises par rapport à ceux des grandes entreprises. Ce socle minimum de droits à caractère national a vocation à s’inscrire en complémentarité et /ou en articulation avec d’autres dispositifs régionaux pouvant exister. En Bretagne et en Occitanie par exemple des accords paritaires régionaux prévoient des offres plus personnalisables  avec une cotisation plus importante.

 

UNE COTISATION MINIMALE

A partir du 2e trimestre 2019, un premier pas sera  franchi. Avec une cotisation minimale de 1 € par salarié versée par l’employeur, il sera possible aux salariés et apprentis de l’artisanat d’accéder à un portail internet et à une application mobile permettant d’offrir  différentes offres pour les vacances, les loisirs, les spectacles avec tarifs préférentiels, tout en privilégiant un certain nombre de valeurs portées par la CGT dont les notions  de tourisme et loisir éco responsable.

 

UNE AVANCÉE QUI DOIT ÊTRE ÉLARGIE

Ce qui vient d’être construit dans le secteur de l’artisanat devra être élargi à l’ensemble des salariés des entreprises de moins de 50 salariés. C’est pour cela que la CGT est aussi présente dans les CPR-PL  pour les salariés des professions libérales, dans les CPTE et AM  concernant les particuliers employeurs et assistantes maternelles, les CPRSA métiers de l’automobile  et les CPRI divers métiers interprofessionnels




MERCI !

MOBILISATION DU 20 MARS 2019

MERCI À TOUTES ET À TOUS POUR VOTRE PARTICIPATION ET SOYEZ FIERS D’AVOIR MONTRÉ VOTRE INDIGNATION !

 

 

Un peu partout en France, et aussi devant CMA France, nous avons fait entendre notre voix sur :

 

  • notre inquiétude, légitime, sur l’avenir du réseau.
  • la paupérisation des salariés qui n’a maintenant que trop durée.

 

Le Président STALTER qui se targue d’avoir relancé le dialogue dans le réseau, après une calamiteuse mandature de la précédente direction, n’a toujours pas commencé à enrayer notre catastrophique perte de pouvoir d’achat et ne semble toujours pas prêt à le faire.

 

C’est pourquoi nous leur avons demandé, et cela dans les plus brefs délais, une rencontre avec un membre du gouvernement pour que « le ruissellement », tant évoqué par notre président MACRON, puisse enfin nous atteindre.

 

Cette mobilisation du 20 mars en appellera peut être d’autres. Si nous ne prenons pas en mains notre avenir, ne comptez pas sur eux pour le faire à votre place !

 

ALORS RESTONS MOBILISÉS ET DÉTERMINÉS POUR EN  FINIR  AVEC  CETTE SPIRALE DÉSASTREUSE  !

 

Merci_20_mars_2019_SNCA_CGT




Succès de la CGT au Pôle formation UIMM Pays de la Loire

Election du CSE

Succès de la CGT au Pôle formation UIMM Pays de la Loire

 

 

Le 15 mars dernier, des élections pour le renouvellement des IRP dans le cadre du nouveau CSE  (Comité Social et Economique) ont eu lieu au Pôle formation UIMM des Pays de la Loire.

Le Pôle formation UIMM c’est 254 salariés (ETP) répartis sur 6 établissements à travers les Pays de la Loire pour former des apprentis et des adultes aux métiers de la métallurgie (chaudronnerie, usinage, maintenance et aéronautique)

Deux phases de négociations ont précédé le 1er tour : un accord d’Entreprise pour la mise en place du CSE et le PAP (Protocole d’Accord Préélectoral).

Merci au SNCA-CGT pour son soutien tout au long des négociations avec la Direction. D’autant plus que du côté patronal, la volonté affichée de négocier était limitée par l’application du minimum légal.

Malgré tout, le fruit de nos échanges nous a permis d’obtenir un CSE proche des anciennes IRP (CE/DP/CHSCT). Deux commissions ont été actées : une CSSCT (Commission Santé Sécurité Condition de Travail) et une CDP (Commission Délégation de Proximité). La première remplacera le CHSCT, la seconde les DP par établissement. Bémol, le manque de moyens. En effet, la diminution des heures de délégation rend compliqué la représentation du personnel et nous oblige à une mutualisation des heures puisque nous avons obtenu que les suppléants participent activement aux commissions.

A l’issue des élections, le SNCA-CGT au sein du Pôle formation UIMM Pays de la Loire reste majoritaire face à la CFDT et la CGC.

L’enseignement à tirer de cette expérience est qu’il faut absolument négocier point par point pour ne pas se contenter d’un accord supplétif qui renvoie le dialogue social aux calanques grecques.

 

La section syndicale