LA CMA66 en danger !

La situation à la Chambre de Métiers des Pyrénées orientales se dégrade au point que les agents ne sont pas assurés d’être payés en décembre !

Face à ce danger, le personnel se mobilise et manifeste sa colère.

Un certain nombre d’actions se mettent en place sur le site de l’Institut Régional de Formation aux Métiers de l’Artisanat.

 

Pour soutenir les salariés de la chambre de métiers des P.O. qui risquent de ne pas être payés en décembre, vous pouvez envoyer un mail de soutien aux salariés et de protestation à cette adresse :

contact@cma66.fr

 

Merci pour eux

Une cinquantaine de gilets jaunes revêtus par le personnel de la CMA66 se sont retrouvés dans le hall du bâtiment afin de sensibiliser les apprentis, les stagiaires, les ressortissants et les visiteurs sur la situation critique des salariés.

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Cette action s’inscrit en amont du mouvement de grève prévu pour le 08/12/2016 et voté à la quasi unanimité.

Quelques mots recueillis lors de ce rassemblement :

« le personnel n’est pas responsable du gouffre financier ! »

« ça suffit de nous mentir »

« nous voulons passer un noël serein avec nos familles »

« nous irons jusqu’au bout »

 

 




SOUTIEN AUX SALARIÉS GRÉVISTES D’ITÉLÉ

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Parce qu’une information libre, indépendante, intègre et de qualité est un gage de démocratie, parce qu’il n’y a pas de libertés sans une presse indépendante, nous soutenons les salariés grévistes d’Itélé.

Nous publions ici le texte de leur page de soutien, que par ailleurs vous trouverez ici

 


 

 

 

itélé en grève

 

 

#JESOUTIENSITELE

 

 

RASSEMBLEMENT VENDREDI DEVANT ITÉLÉ

Rassemblement du 4 novembre

COMMUNIQUÉ DES SALARIÉS D’ITELE DU 2 NOVEMBRE 2016

Mercredi, la direction de iTELE a décidé de ne pas diffuser d’émissions spéciales prévues avant et après le débat de la Primaire de la Droite et du Centre.

La semaine dernière, les salariés s’étaient engagés, compte tenu de l’importance de cet exercice démocratique, à « lui donner tout l’écho nécessaire », d’en assurer le « décryptage » et la diffusion.

La rédaction en grève s’était organisée depuis le début de la semaine pour tenir cet engagement. Elle déplore la décision de la direction et reste mobilisée si celle-ci devait changer d’avis.

Les salariés d’iTELE renouvellent leur volonté de dialogue avec la direction pour trouver une issue à la crise.

POURQUOI ITÉLÉ FAIT GRÈVE ?

La rédaction de iTélé est en grève depuis le lundi 17 octobre, la plus longue de son histoire. Si l’arrivée de Jean-Marc Morandini à l’antenne est l’étincelle qui a fait démarrer le mouvement, la rédaction proteste surtout pour assurer à la chaîne d’information en continu son indépendance et des conditions de travail dignes. Ainsi, cinq revendications sont adressées à la direction à ce jour.

NOS REVENDICATIONS

La signature immédiate d’une charte éthique.

La nomination d’un directeur de la rédaction distinct du directeur général d’iTELE dans les semaines qui viennent.

La mise en retrait de l’antenne de Jean-Marc Morandini.

La définition d’un projet stratégique et éditorial clair et précis.

La mise en place d’une médiation par le ministère de la Culture.

COMMENT NOUS SOUTENIR ?

En vous affichant sur les réseaux sociaux avec le hashtag #jesoutiensitele ».

Pour nous aider à tenir financièrement, une cagnotte a été ouverte.




Vues de photographes, 4 mois contre la loi travail

Trente-et-un photographes engagés, avec des statuts, des motivations et des niveaux d’expérience différents se sont rencontrés dans les manifestations contre la loi travail et ont eu envie de se retrouver autour d’un projet commun. Pour que leurs photos ne restent pas sur les ordinateurs, sur les pages facebook ou sites internet, mais pour qu’elles reviennent aux acteurs et actrices de ce mouvement, ils ont décidé de réaliser cette première exposition collective qu’il faut courir voir à la bourse du travail jusqu’au samedi 1er octobre.

 

 

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Nous sommes trente-deux photographes. Trente-deux photographes engagé.e.s. Nous sommes des photographes avec des statuts, des motivations et des niveaux d’expérience différents. Nous nous sommes rencontré dans les manifestations contre la loi « El Khomri » et nous avons eu envie de nous retrouver autour de ce projet commun. Certain.e.s d’entre nous ont photographié le mouvement depuis son commencement ; d’autres s’y sont joints comme manifestant.e.s et, par besoin d’en témoigner, l’ont fini comme photographes ; d’autres encore ont commencé en tant que photographes et ont fini par manifester aussi ; et d’autres ont suivi un chemin complètement différent. En définitive, et c’est cela qui compte, nous avons toutes et tous été nourris par ce mouvement. Trente-deux photographes, trente-deux chemins et surtout trente-deux regards différents, tous portés par l’engagement. Participer à ces manifestations, c’était nécessairement en subir la répression aux cotés des autres manifestant.e.s. Combien d’entre nous ont été gazé.e.s, matraqué.e.s, interpellé.e.s, blessé.e.s, ont vu leur matériel de protection confisqué, leur matériel de travail maintes fois abîmé.

Nous avons tâché de rendre compte de ce mouvement dans son évolution et dans ses différentes formes d’action et de résistance. Beaucoup de questions se sont posées à nous en chemin : pourquoi, comment mais aussi pour qui ? Alors pour que nos photos ne restent pas sur nos ordinateurs, sur nos pages facebook ou sites internet, mais pour qu’elles reviennent aux acteurs et actrices de ce mouvement, nous avons décidé de réaliser cette première exposition collective. Pour que nos images – à nous les photographes mais aussi aux photographié.e.s – continuent à vivre mais aussi, et peut-être surtout, pour remercier les acteurs et actrices de ce mouvement qui, nous l’espérons, n’est pas terminé.

L’exposition aura lieu du 24 septembre au 1er octobre à la Bourse du travail de Paris.

Les photographes qui exposeront sont :

Alain Pitton, Alhil Villalva, Aranud Gastaut, Arnaud Leclercq, Philemon Barbier, Boite Noire, Bsaz, Clemence Drack, Davide Weber, Etienne Bordet, Francis Azevedo, Guillaume Salmon, Jean Segura, Kra Ken, Lily Manapany, Loscatolos, Louis Rochette, Marion Vacca, Martin Noda, Maxime Reynié, Nicola Galvagni, Patrice Gravoin, Paul Roquecave, Pierre Gautheron, Pierre Raimbault, Rocky Mattiano, Seka, Teresa Suarez, Vincent Rispe Burret, Vitalia

On a besoin de votre soutien financier, on a ouvert une cagnotte sur leetchi :




Loi travail: troisième 49.3 pour une adoption aux « forceps » !

Après un retour express au sénat le 19 juillet, le projet est de retour à l’assemblée pour clôturer un processus parlementaire sans débat. Sans surprise, le premier ministre vient d’annoncer le recours pour la troisième fois au 49.3.

Sondages après sondages, le rejet de cette loi régressive est massif et sans appel.

Dernier en date, le sondage Odoxa-FTI paru le 18 juillet, relève que 7 français sur 10 sont « mécontents de l’adoption définitive du projet de loi travail » et plus de la moitié d’entre eux « souhaite que les manifestations contre le texte se poursuivent ».

Dès le début le gouvernement a fait le choix de ne pas tenir compte des réelles attentes et besoins des salarié-es, et plus globalement de l’intérêt général.

Faisant fausse route dès le départ, il n’a eu de cesse de refuser le dialogue avec les organisations syndicales opposées au texte, ou encore de débattre avec les représentants élus de l’assemblée nationale.

Ce gouvernement n’a pas plus écouté celles et ceux qui se sont mobilisés, exprimés contre ce projet. Manifestations, grèves, blocages, pétitions, votations citoyennes, ont été menés et organisés de manière exemplaire, avec détermination et dans un objectif constructif.

Opposés à cette réforme régressive mais favorables à un réel projet social, un code du travail du XXIème siècle, la CGT continuera à mener cette bataille autant légitime que nécessaire.

Le gouvernement a perdu la bataille idéologique, a perdu tout crédit vis-à-vis de la population, et de surcroit à entamer les valeurs de notre République.

Notre responsabilité est bien de continuer à rassembler, à organiser, à impulser toute la force nécessaire pour en finir avec les régressions sociales et pour gagner de nouveaux droits.

C’est ce à quoi s’emploiera la CGT durant tout l’été en allant à la rencontre des salarié-e-s comme des vacancier-e-s et en proposant l’envoi au président de la République de cartes postales pour lui assurer qu’ils seront toujours mobilisés à la rentrée.

Rendez-vous le 15 septembre, pour la journée d’action interprofessionnelle décidée par l’intersyndicale.

Retrouvez ce communiqué sur le site de la confédération en cliquant ici.




Réaction de la CGT aux propos inacceptables du Premier Ministre Manuel Valls

Le Premier Ministre vient d’accuser la CGT d’être responsable des violences intervenues en marge de la manifestation nationale du 14 juin, à Paris, contre le projet de loi travail.

La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que cette mobilisation, comme les précédentes, n’a pas été organisée par la CGT mais par 7 organisations syndicales de salariés et de jeunesse qui, depuis 4 mois, dans l’unité, demandent le retrait de ce texte régressif.

Quelle est la réalité des faits ? C’est en marge du cortège de cette manifestation, déposée par les organisations et validée par la Préfecture de police de Paris, que des bandes de casseurs se sont à nouveau livrées à des exactions que la CGT a d’ailleurs condamnées officiellement, une fois de plus, dans son communiqué national.

Le Premier Ministre ne peut ignorer qu’il incombe aux pouvoirs publics, dont il a la première responsabilité, d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre.

La CGT souligne le sang-froid et la maitrise des militants de son service d’ordre qui, sans faillir, ont pris les dispositions nécessaires afin de garantir la sécurité des participants à cette manifestation massive.

En conscience et prenant en compte les informations données par les services de la Préfecture, les organisations syndicales ont fait le choix de ne pas aller jusqu’au bout du parcours prévu, malgré la frustration légitime des participants, pour ne pas les exposer davantage à la violence et aux incidents générés par des éléments extérieurs. Face à cette contrainte, une fois encore, l’ensemble des services d’ordre des organisations a su créer et mettre en œuvre les conditions pour que les participants, venus de toute la France, puissent rejoindre leurs moyens de transport.

La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que, comme il n’est pas de la responsabilité des supporters d’assurer la sécurité dans et autour des stades de l’euro de football, de la même façon il n’est pas de la responsabilité des manifestants d’assurer la sécurité dans et autour d’une manifestation autorisée par la Préfecture de police.

Menacer d’interdire les manifestations est le signe d’un gouvernement aux abois.

Plutôt que de faire l’inventaire tendancieux d’éléments à charge contre la CGT, Manuel Valls ferait bien mieux d’entendre la majorité des salariés, des jeunes et plus largement des citoyens qui rejettent ce projet de dumping social et de destruction de notre modèle de société.

Retrouvez ce communiqué sur le site de la confédération en cliquant ici




La votation citoyenne pour s’engager dans la mobilisation

Pour ou contre la Loi Travail ? Pour ou contre de nouveaux droits ? Organisez un vote et exprimez-vous sur votre lieu de travail ou d’études.

La démocratie ayant un sens pour les salarié-e-s, les jeunes, les privé-e-s d’emplois, les retraité-e-s, les organisations syndicales et de jeunesse, mobilisées depuis presque 3 mois décident d’une VOTATION CITOYENNE dans les entreprises, les administrations et les lieux d’étude.

Pour savoir :

- Comment organiser un vote
- Comment y participer
- Où trouver un bureau de vote…

Rendez vous sur le site votationtravail.fr

La votation citoyenne organisée par les 7 organisations syndicales doit permettre à tous les salarié-e-s, jeunes, privé-e-es d’emplois, retraité-e-s et citoyen-ne-s de s’engager dans la mobilisation.
PARTICIPEZ-Y EN DÉPOSANT LE BULLETIN DE VOTE !

Lien : Une votation citoyenne organisée par les 7 organisations syndicales