APPRENTI-E-S : VOTEZ !

Comme tous les salariés des TPE, les apprentis sont appelés à voter aux prochaines élections.

 


 

 

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Par votre vote CGT, vous allez peser dans toutes les négociations de votre profession mais aussi les négociations interprofessionnelles. En effet, ce scrutin mesure l’audience des syndicats auprès des employés des entreprises de moins de 11 salariés, ce qu’on appelle la représentativité syndicale.

Cette représentativité donne le poids de chacune des organisations syndicales et leur permet de signer (ou non) des accords de branche, des conventions collectives applicables dans les entreprises. Ces conventions collectives déterminent vos droits, vos conditions de travail et la rémunération,minimale. Plus la CGT sera forte grâce à ces élections, plus elle aura du poids pour signer des accords bénéfiques au salarié et refuser ceux qui portent atteinte à leurs droits.

Nous demandons pour les apprenti-e-s :

De meilleurs salaires avec un Smic à 1700 €. Dans notre enquête Harris Interactive, nous avons constaté que 69% des salariés des TPE demandaient une augmentation de 400€ mensuels.
La prise en charge des frais de déplacement et de repas, avec un financement de votre hébergement quand vous êtes en formation en CFA.
Mais aussi des droits sociaux identiques à ceux des grandes entreprises : prévoyance, chèque déjeuner, carte apprenti-e-s avec des avantages culturels, vacances, 13e mois…
L’aide au reclassement, l’égalité femme homme, un déroulement de carrière…

 

Feuilletez notre Guide de l’apprenti :

Guide apprenti-es

Publish at Calameo

 

Vous pouvez aussi consulter et télécharger le Guide Apprentis BTP :

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REPORT DES ÉLECTIONS TPE

REPORT DES ÉLECTIONS DU 30 DÉCEMBRE AU 13 JANVIER 2017

 


 

Élections TPE : les salariés méprisés, la CNOV bafouée, les syndicats ignorés… Le gouvernement se ridiculise ! La réunion de la commission nationale des opérations de vote (CNOV) convoquée, ce 16 novembre, n’aura été qu’une mauvaise farce !

 

Alors que cette instance avait la possibilité de prendre les dispositions pour permettre aux salariés des TPE de faire valoir leur droit d’expression à compter du 28 novembre 2016, comme le calendrier électoral le prévoyait, le gouvernement a préféré les prendre en otage d’une stratégie fort malavisée.
En effet, dès l’ouverture de la réunion et sans aucun débat, la presse annonçait le report des élections et les nouvelles dates.
Le ministère, au mépris de toute démocratie, bafouant le rôle de la CNOV, a pris une nouvelle décision unilatérale.

Pourtant, depuis des mois, la CGT et d’autres confédérations ont alerté le gouvernement et ses services, la Direction Générale du Travail (DGT), des risques occasionnés par la légèreté de leur contrôle sur les dépôts de listes.

Cette décision a entraîné la contestation des confédérations CGT, FO, CFE-CGC, CFTC et CFDT devant la justice, sans que la DGT n’anticipe et ne prenne les dispositions nécessaires à assurer le bon déroulement du scrutin !

Le ministère annonce donc que les élections se dérouleront du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017 ! Comment nous faire croire que l’expression la plus large des salariés est recherchée, dans le choix d’une telle période électorale ?
D’autant que le ministère a systématiquement pratiqué l’obstruction à toutes propositions constructives de la part de l’ensemble des confédérations, refusant même l’extension de la période de vote.

La CGT appelle l’ensemble des salariés des TPE à participer massivement aux élections et à voter pour les listes présentées par la CGT. C’est la meilleure réponse à apporter au gouvernement !

Montreuil, le 16 novembre 2016




SITUATION À LA CMA66, LES SALARIÉS REAGISSENT PAR VOIE DE PRESSE

L’hebdomadaire LE TRAVAILLEUR CATALAN de Perpignan a accordé une interview à notre collègue Robert BARRERO délégué syndical du SNCA-CGT à la Chambre de Métiers des Pyrénées-Orientales.

 

 


 

 

L’ART DE NOYER LE POISSON

Chambre des Métiers. Des médias locaux se prennent les pieds dans le tapis déroulé par un syndicat patronal en pleine campagne pour les élections, instrumentalisant les salariés.

 


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Robert Barrero, délégué syndical CGT, élu à la commission paritaire locale et nationale, secrétaire national du syndicat national des CMA (SNCA-CGT), outré, remet les pendules à l’heure à propos de la situation à la Chambre des Métiers.

 

 

le TC : Que se passe t-il à la Chambre des Métiers de Perpignan ?
RB : La Chambre des Métiers rencontre des difficultés financières liées à la rentabilité. Il y a plusieurs raisons: moins d’apprentis au Centre de Formation des Apprentis, l’existence de micro-entreprises, les taxes* de fonctionnement en diminution à la demande de l’État qui, lui-même, s’est désengagé du financement de nos missions de service public.
Tout ceci dans le contexte d’un investissement important pour créer l’institut régional de la formation aux métiers et de l’apprentissage (IRFMA) à Rivesaltes, qui rend la situation délicate tant que les actifs (terrains et anciens locaux) ne sont pas vendus. Il n’en reste pas moins qu’il y a aussi des problèmes d’activités du tissu économique qui ne fournit pas suffisamment d’apprentis. Actuellement, il y a 725 apprentis, il suffirait de 100 apprentis de plus pour que la chambre de métiers soit tirée d’affaire.

Le TC : Dans ce contexte, quels ont été les enjeux des élections des représentants à la Chambre des Métiers?

RB : Deux listes ont été en présence : l’Union Professionnelle Artisanale sortante et la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME) proche du Medef. La CGPME a instrumentalisé la presse en donnant des informations tronquées et mensongères pour déstabiliser les sortants notamment en accusant les accords locaux qualifiés de trop avantageux, rendant ainsi les salariés responsables du déficit. Or, la masse salariale est en diminution, ce n’est donc pas les salariés qui sont en cause. Pour la CGPME, l’ennemi c’est le salarié sur qui elle fait porter la responsabilité de la situation, mais aussi celle de trouver des solutions en remettant en cause les acquis et en acceptant un plan social.

 

«Les cent cinquante salariés ne vont pas se laisser faire!»

La Chambre des Métiers est très importante pour le tissu économique. Nous sommes dans le dialogue social avec l’équipe sortante et dans l’incertitude quant à nos nouveaux interlocuteurs. Nous souhaitons poursuivre ce dialogue pour trouver un équilibre. Nous agissons en responsables et demandons une table ronde avec les nouveaux élus et la tutelle (Direction Régionale des entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) pour faire nos propositions : formation longue, départ à la retraite progressif, cessation progressive d’activité, réorganisation du travail, paiement à court terme des actions financées par le Fonds social européen… Mais nous nous opposerons de manière résolue et déterminée à une quelconque casse sociale, à la remise en cause de nos accords sociaux, aux licenciements ou non-renouvellement de contrats. Nous voulons rester constructifs pour sauver notre outil de travail. Les salariés sont très unis derrière l’intersyndicale CGT/UNSA et prêts à l’action.

*taxes perçues auprès des entreprises artisanales.

Propos Recueillis Par Raymonde Cathala

 

LE TRAVAILLEUR CATALAN du 20/10/2016

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ALAIN GRISET SUR LE DEPART…. MAIS PAS À PLAINDRE

Un article de LA VOIX DU NORD du 14 septembre 2016

Alain GRISET, président sortant de l'APCM

Alain GRISET, président sortant de l’APCM

Alain Griset, de la Chambre des métiers à l’Union professionnelle des artisans

 

 

Alain Griset est président de la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) Nord-Pas-de-Calais et de la CMA Hauts-de-France. Mais pas seulement…

 

 

Alain Griset est président de la chambre interdépartementale des métiers et de l’artisanat du Nord et du Pas-de-Calais.

Quelle est votre prochaine actualité ?

L’élection à la présidence de la chambre interdépartementale Nord-Pas-de-Calais. Tous les artisans sont appelés à voter du 1er au 14 octobre. Le dépouillement se déroulera le 19 octobre. Je saurai ce jour-là si je suis réélu. Cet échelon de représentation des artisans a vu le jour en 2011, suite à la fusion des chambres du Nord et du Pas-de-Calais. Jusque-là et depuis 1995, je présidais la CMA du Nord. Cette chambre interdépartementale représente 53 000 artisans. La CMA Hauts-de-France a pour sa part été créée en octobre 2015.

Les CMA de la région ont-elles terminé leur métamorphose ?

Non, il faudra attendre le 1er janvier 2018 pour qu’une seule entité regroupe les chambres départementales et régionales. Un délai qui nous laisse le temps de préparer l’harmonisation des pratiques et un rapprochement des services des 5 départements. À noter que nous avons été les premiers à créer une CMA à l’échelon régional. La future Chambre des Métiers et de l’artisanat aura l’avantage d’être un interlocuteur unique pour nos partenaires : Région, conseils départementaux, État, Europe… Et bien sûr pour tous les artisans des Hauts-de-France.

Quels changements entraînera l’instauration de cette entité ?

Le nombre de collaborateurs restera équivalent mais les affectations dans les services seront modifiées. Des services comme la comptabilité ou les achats seront regroupés donc feront appel à moins de salariés. En revanche, il faudra plus de collaborateurs sur le terrain et pour promouvoir la formation. Les missions seront réparties différemment.

Vous êtes également président des CMA de France…

Oui depuis le 20 janvier 2000. Puis j’ai été réélu en 2005 et 2010. Je passerai la main le 13 décembre 2016.

Vous êtes d’ailleurs appelé à occuper d’autres fonctions au niveau national. De quoi s’agit-il ?

L’Union professionnelle artisanale (UPA) est le troisième interlocuteur, avec le Medef et la CGPME, la troisième organisation patronale à participer aux négociations avec les syndicats de salariés. La présidence de l’UPA est tournante entre ses trois grandes branches que sont l’alimentation, le bâtiment et les services. En 2017, un représentant des services doit prendre la tête de l’UPA. À ce titre, il est probable que je devienne président de l’UPA.

Que ce soit à la tête de la CMA ou de l’UPA, les objectifs restent les mêmes. Il s’agit d’être un porte-parole des artisans et de défendre leurs revendications. La France compte 1,3 million d’entreprises.

Comment êtes-vous rentré dans le monde de l’artisanat ?

Je suis taxi. J’ai acheté ma première licence à Lille le 1er septembre 1975. Je l’ai vendue et me suis installé à Maubeuge, puis à Tourcoing et à Douai. Cette licence sert actuellement à mon salarié.

Vous êtes bien implanté dans la région…

Je suis né à Lille en 1953 et habite la banlieue lilloise depuis janvier 1976…

Une politique de grands investissements a été lancée dans le Nord et le Pas-de-Calais. Pouvons-nous présenter les grands projets ?

À Lille, nous regroupons nos quatre sites rue Abélard. L’emménagement dans nos nouveaux locaux devrait intervenir en septembre 2017. Nous quittons donc les sites de la rue Léon-Trulin, de la rue Inckerman, de la rue du Molinel, dans le centre ville, et de Wattignies.

À Arras, nous engageons la même opération. Les trois sites actuels seront rassemblés sur un même endroit fin 2018.

À cheval sur Bruay-sur-Escaut et Saint-Saulve, un nouveau bâtiment remplacera fin 2017 ceux de Valenciennes et Prouvy-Rouvignies.

Quels sont les enjeux pour les CMA ?

Nous devons adapter nos services aux artisans, en négociation avec le conseil régional et les conseils départementaux. Avec chaque structure, nous signons des conventions relatives à l’apprentissage, au développement économique, à l’insertion professionnelle et à certaines actions ponctuelles. La Région est un contributeur majeur pour les CMA. À titre d’exemple, le budget de la Chambre interdépartementale Nord-Pas-de-Calais s’élève à 47 millions d’euros. 7,5 millions sont financés par les cotisations des entreprises, le reste par nos partenaires.

 

 




UN NOUVEAU PRESIDENT POUR L’APCM

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Bernard Stalter candidat à la présidence nationale

Le président sortant de la Chambre de métiers d’Alsace a déposé sa liste à la préfecture pour les prochaines élections consulaires de notre région. Il sera ensuite candidat à la présidence du Grand Est, puis au niveau national.

 

Bernard Stalter a déposé sa liste pour les élections à la Chambre de métiers d’Alsace. Il visera, mi-novembre, la présidence pour le Grand Est, puis celle de l’instance nationale, le 13 décembre. Photo L’Alsace/

Les élections consulaires auront lieu le 14 Octobre 2016