L’HUMAIN AU COEUR DE L’ENTREPRISE : LE TRAVAIL DOIT ÊTRE UNE SOURCE D’ÉMANCIPATION

Alors que les salariés sont les producteurs de richesses, les exigences de rentabilité immédiate conduisent à considérer l’humain comme du matériel, comme une variable d’ajustement des coûts. Alors que les salariés sont par nature source de créativité, d’initiatives, nombre d’entre eux ont la boule au ventre en allant travailler.

 


 

 

Il faut revoir les organisations de travail menées sous les contraintes de planning et de coûts car elles sont des facteurs de risques psychosociaux.

Elles empêchent un travail de qualité et génèrent ainsi de la malfaçon.

Ne plus souffrir au travail, c’est sortir de l’individualisme, c’est s’organiser collectivement pour mieux se défendre c’est donc se syndiquer à la CGT, c’est se battre ensemble dans le travail et dans la société !

 

RECONSTRUIRE DU COLLECTIF,

c’est avoir les moyens de mettre en pratique et de développer les savoir-faire, c’est avoir des conditions de travail qui respectent les salariés et préservent leur santé morale et physique.

AUGMENTER LES SALAIRES

Les salaires sont trop bas. les salaires doivent être augmentés afin d’assurer une existence normale et digne à tous et afin de reconnaître les qualifications, l’expérience et l’égalité salariale femmes-hommes.

PORTER LA SEMAINE DE TRAVAIL À 32 H

Les gains de productivité sont essentiellement captés par les détenteurs de capitaux, particulièrement les capitaux financiers. ils doivent profiter à l’ensemble de la collectivité pour créer des emplois. il faut travailler toutes et tous, travailler mieux, travailler moins !

AUGMENTER LA DÉMOCRATIE SOCIALE ET OBTENIR DES DROITS NOUVEAUX

C’est lutter contre la casse du code du travail et la criminalisation de l’action syndicale. c’est exiger un nouveau statut du travail salarié qui libérera les salariés du chantage à l’emploi.

 

DIVIDENDES VERSÉS AUX ACTIONNAIRES

EN 1985 : 5 %

EN 2015 : 25 %

de la valeur ajoutée dans l’industrie

 

 

 

PETIT RAPPEL

L’URGENCE D’UNE RECONQUÊTE INDUSTRIELLE

La réalité est que la France importe 60 % des produits industriels en lien avec ses besoins. L’insuffisance des capacités de production et le faible niveau d’emplois qualifiés viennent de cette stratégie patronale, soutenue par la puissance publique, consistant à délocaliser la production et à donner la priorité aux placements financiers.

 

L’INDUSTRIE EST AU SERVICE DE LA FINANCE ALORS QUE CELA DEVRAIT ÊTRE L’INVERSE.

 

graphique-dividendes

Après Pechiney, Arcelor, la France brade aux investisseurs étrangers ses fleurons industriels comme Alstom, Lafarge, Renault, PSA, Alcatel, Areva… À chaque fois, ce sont des centres de décisions qui s’éloignent des salariés et des pouvoirs publics, un tissu industriel qui est mis à mal et une perte de maîtrise des technologies et savoir-faire.

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