CHAMBRES DE MÉTIERS : TOUT VA TRES BIEN MADAME LA MARQUISE !

“TOUT VA TRES BIEN MADAME LA MARQUISE”

 


 

 

 

L’APCMA en ce moment, c’est un peu l’orchestre du TITANIC… Pendant que nous sombrons, la musique continue. Et cet orchestre nous joue le célèbre morceau : « Tout va très bien Madame la Marquise ». Car si l’on en croit la communication de la direction de l’APCMA, tout est sous contrôle…

 

 

Alors que de toutes parts notre réseau est attaqué, que le Gouvernement s’apprête à le désosser et à déposer sa dépouille sur l’autel de la rigueur libérale, le sémillant Président de l’APCMA, en privé ou face aux partenaires sociaux que nous sommes, s’indigne contre cette politique, assure qu’il oeuvre au maintien du réseau tel qu’il est, nous garantit son appui et son soutien, bref, se pose en héraut du maintien du service public aux artisans.

 

On en sortirait presque un « Kleenex » pour éponger une larme d’émotion si nos deux mains n’étaient pas occupées à applaudir ce vaillant défenseur du bien public.

 

Mais à y regarder de plus près, ses actes sont-ils en rapport avec ses émouvantes déclarations ?

Il semble bien que non.

 

Monsieur STALTER multiplie les déclarations d’allégeance aux réformes voulues par Emmanuel MACRON et le Gouvernement. Avec un zèle tout à fait remarquable. Jugez plutôt, voici ce qu’il dit dans sa dernière lettre de l’APCMA :

« Nous sommes en effet en capacité d’apporter des réponses innovantes pour répondre aux défis des réformes gouvernementales et contribuer ainsi à la relance économique nationale. »

 

Saluons l’exercice d’équilibriste du Président STALTER qui doit à la fois, rassurer les artisans sur le maintien des missions, endormir les Organisations Syndicales pour juguler la colère sociale et manifester au Gouvernement son soutien à sa politique. Belle performance de jonglerie !

 

Allons, Monsieur STALTER, vous savez bien que cette réforme signera l’acte de décès du réseau des CMA, qu’elle privera les artisans d’une structure de service public de proximité, qu’elle livrera aux appétits des Organisations Patronales la formation des apprentis pour en faire un outil à leur seul profit, qu’elle supprimera la fonction régalienne essentielle des CMA, l’immatriculation, qu’elle sera la cause d’une grande casse sociale, qu’elle provoquera encore un peu plus le malheur des agents.

 

Comme le disait Émile de GIRARDIN : “la servilité est au dévouement ce que l’hypocrisie est à la vertu.”

 

Alors assez d’hypocrisie Monsieur STALTER !

Soit vous vous opposez frontalement à ces réformes, soit vous les accompagnez et dans ce cas au bout du compte, vous n’êtes que l’exécuteur des basses oeuvres de ce gouvernement.




DIALOGUE SOCIAL DANS LES CMA : DU PATERNALISME AU CYNISME

Le Président STALTER nous avait habitué à un paternalisme bon teint, ripoliné et revisité, souligné par une paire de bacchantes impressionnante et une élégance discrète de Lord Anglais.

 

 

Il n’aura pas fallu longtemps aux organisations syndicales pour se rendre compte que si la méthode STALTER était plus sympathique que celle de son prédécesseur, elle n’en conduisait pas moins aux mêmes effets. Là où Alain GRISET jetait la grenouille directement dans l’eau bouillante, Bernard STALTER démarre à l’eau froide et monte tout doucement le feu sous la casserole. On se laisserait presque aller à s’endormir…avant de finir bouilli.

 

 

Car enfin, sous des dehors tout à fait agréables, Monsieur STALTER garde le cap de ses devanciers et ne cède rien, s’accrochant comme une moule à son rocher à l’argument magique trouvé par Alain GRISET : « si vous voulez une revalorisation de la valeur du point, voyez avec l’Etat, nous on n’a pas de sous ».

Argument spécieux qui dure depuis 8 ans… Et 8 ans, c’est long !

 

Non content de ne rien bouger à une politique d’austérité qui a fait ses preuves (en termes d’inefficacité) et permis de financer la réforme du réseau par les agents qui le font tourner, Bernard STALTER se pose en supplétif zélé d’Emmanuel MACRON et de ses réformes.

 

 

Pour preuve, voici ce qu’il déclare dans une lettre hebdomadaire de l’Artisanat :

« Je salue une nouvelle fois la volonté du Gouvernement de positionner notre réseau au cœur de l’action pour la transformation du pays. C’est une forme de reconnaissance pour les Chambres de Métiers et de l’Artisanat et une confirmation de l’image positive de notre réseau auprès des décideurs publics. »
« C’est ce qui nous a tous poussé à nous impliquer fortement sur les réflexions autour de la réforme de l’apprentissage et, encore maintenant, sur le dispositif PACTE. Au moment de l’écriture des dispositifs législatifs, nous devrons néanmoins rester vigilants et intensifier notre mobilisation pour défendre notre rôle, tant dans la formation professionnelle que dans l’accompagnement des entreprises artisanales. »

Nous disions dans un précédent article tout le bien que nous pensions de la loi PACTE. Décidément, les Présidents adorent se tirer des balles dans le pied !

 

Passé maitre dans l’art de tenter d’endormir les partenaires sociaux que nous sommes, le Président STALTER tente maintenant de les prendre pour des benêts. A moins qu’il ne porte la langue de bois au niveau d’un concours de Meilleur Ouvrier de France en ébénisterie !

 

Jugez plutôt :

La valeur du point étant gelée depuis 8 ans, ce qui doit arriver arrive régulièrement et certains agents de CMA se retrouvent…en dessous du SMIC.

Or, plutôt que de déplorer, s’excuser, mourir de honte et d’embarras, notre bon Président, entouré certainement d’un aréopage aussi coûteux que diplômé, donc talentueux, se félicite d’une mesure……qui n’est pas encore appliquée !

 

Voici ce qu’il écrit dans une circulaire aux Présidents de CMA :

« Je tiens à souligner la qualité du dialogue social qui a permis d’aboutir à une proposition de suppression du niveau 1 de la catégorie employé lors de la CPN56 du 20 décembre dernier afin de rééquilibrer les rémunérations des bas salaires et cette suppression permettra non seulement de revaloriser les bas salaires mais également de ne plus être dans l’obligation de procéder au rééchelonnement indiciaire chaque année. Il s’agit d’un effort financier de plus demandé aux chambres dans un contexte très contraint qui marque une attention toute particulière pour les bas salaires. »

Cette mesure ne sera validée qu’après une Commission Paritaire Nationale 52… dont la date n’est même pas connue à ce jour !

 

D’autre part, le Président STALTER, obligé qu’il est par la loi, de compenser piteusement le passage sous le SMIC de certains de nos collègues, renverse la situation et nous en fait une magnifique mesure, généreuse et spontanée. On en pleurerait presque de reconnaissance ! Les Présidents respectent la loi ! Magnifique !

Tout cela nous rappelle une vieille technique décrite par le poète Jean COCTEAU :

« Puisque ces mystères me dépassent,

feignons d’en être l’organisateur. »

 

C’est ce que fait Monsieur STALTER grâce à cette merveille d’enfumage :

« Dés lors j’ai demandé, dans l’attente de confirmation de nos propositions, la mise en place d’une indemnité compensatrice du SMIC, celle-ci étant calculée automatiquement pour verser la différence entre le traitement indiciaire et la valeur du SMIC mensuel. le rééchelonnement indiciaire n’ayant pas lieu cette année. li est à préciser que seront concernés par le versement de cette indemnité les indices du début de la grille indiciaire actuelle. Ainsi, les agents concernés verront leur rémunération revalorisée au niveau du SMIC. »

Magnifique !

 

Gageons que le Président STALTER trouvera des « partenaires sociaux » pour se réjouir de son extrême générosité.

 

A ce sujet, voici une petite parabole pour illustrer la différence entre « syndicalisme de combat » et « syndicalisme réformiste ».

Que nos camarades réformistes ne nous en veuillent pas trop… C’est pour rire !

 

 

Petite parabole syndicale :

 

Le boss :  » bon, les gars, pour le bien de la boîte, je dois vous couper un bras »
Le syndicaliste de combat :  » Pas question, moi je garde mon bras, pour vous fiche ma main dans la figure si besoin ! »
Le syndicaliste réformiste :  » ok, moi je comprends, y aurait moyen de couper juste la main ? »
Le Boss : « bon, on est d’accord, je vous le coupe jusqu’au coude »
Le syndicaliste réformiste :  » Victoire chers collègues !! Grâce à nous, syndicalistes réalistes et responsables, nous gardons une moitié de bras ! »




LES SACRIFIÉS ET LES BONS ÉLÈVES

LES SACRIFIÉS ET LES BONS ÉLÈVES

 


 

 

En Macronie les choses sont simples : il y a deux structures consulaires qui se ressemblent ? Fusionnons-les, ça fera plus d’économies pour pouvoir faire des cadeaux fiscaux aux plus riches.

 

 

 

Et c’est ainsi, que quelques députés LREM ont déposé un projet de loi relatif aux réseaux consulaires qui envisage une fusion (sans passer par une phase d’expérimentation) des CCI et des CMA.

Le voici

Depuis 2008, avec le fameux rapport Attali, on voit l’idée d’une fusion des consulaires reprise par les différents gouvernements. Il faut dire que le rapport Attali, véritable pot-pourri du libéralisme, était écrit (entre-autres) par un certain….. Emmanuel MACRON !

Ce rapport était écrit pour Nicolas Sarkozy, qui pour des raisons mystérieuses, détestait les consulaires.

Seule la mobilisation du réseau des CMA et la complexité de l’opération ont retardé la mise en place concrète de l’opération.

Complexe oui, puisque l’état est bien obligé de constater que le réseau a été jusqu’ici incapable de se réformer en se régionalisant à 100 % et que le système actuel (à 4 vitesses : CMAD, CMAR, CRMA, CMAI) est une belle usine à gaz totalement incohérente. Au grand dam des artisans qui voient leur service de proximité se réduire chaque année un peu plus.

C’est dans ce contexte que les Présidents de CMA, affolés par cette nouvelle offensive parlementaire pour offrir les Chambres de Métiers aux appétits voraces des CCI ont pondu une motion.

La voici

Cette motion, outre qu’elle s’apparente à un concert d’autosatisfaction quelque peu pathétique, recèle un certain nombre d’aveux assez confondants.

Ainsi, les employeurs, qui souhaitent se montrer bons élèves, se vantent d’avoir «controlé » les salaires dans le statut, et de les avoir contenus « largement en deçà de la fonction publique »

Extrait :

« un statut du personnel d’application nationale encadrant rigoureusement l’évolution des salaires, qui est en deçà de la fonction publique et des structures comparables »

Edifiant.

En clair, les patrons disent «  laissez-nous tranquilles, regardez à quel point nous sommes capables d’être durs avec nos agents »

Comme toujours, les agents sont sacrifiés sur l’autel de la rigueur et des réformes dogmatiques libérales.

ils sont hélas aidés par la relative et assez incroyable passivité des agents du réseau, difficiles à mobiliser, frileux et surtout exsangues.

Mais messieurs les employeurs, n’oubliez pas que si vous voulez défendre votre pré carré et maintenir un réseau indépendant, vous aurez besoin de l’appui et du soutien de ceux qui le font vivre : les agents.




QUAND CEUX QUI NOUS CONDAMNENT À NOUS SERRER LA CEINTURE SE GAVENT ALLÈGREMENT

Les élus de la Chambre de métiers d’Alsace étaient payés plus que le maximum légal

 

 


 

La Chambre Régionale des comptes publie un rapport qui soulève des dépassements d’indemnités des élus de la chambre de métiers d’Alsace et une gestion des ressources humaines trop approximative.

 

Le Président STALTER voulait marquer les esprits en se situant dans la rupture avec la mandature GRISET.

C’est raté.

Passés les premiers mois (il fallait bien lui laisser une chance) force est de constater aujourd’hui qu’il aura ajouté le cynisme au paternalisme qui caractérise aujourd’hui son début de mandat.

Il avait pourtant bien commencé en nous promettant de « faire quelque chose » pour la rémunération des agents. Il affirmait aussi son souhait de rénover le statut du personnel des CMA.

Pour ce qui est de ce dernier point c’est le calme plat et nous ne voyons rien venir.

Pour la question de la valeur du point, Bernard STALTER est resté sur la position d’Alain GRISET, c’est à dire maintenir le gel de la valeur du point (depuis bientôt 8 ans) en faisant porter la responsabilité de la situation à l’état et en demandant à celui ci de financer une éventuelle revalorisation.

Et voila que nous apprenons par le site Rue89strasbourg, que la cour des compte épingle les CMA de l’Est (dont celle de Monsieur STALTER) pour sa gestion plus que « généreuse » de la rémunérations des élus !

 

Plus de 200 000€ de dépassement d’indemnités d’élus

 

Figurez-vous que l’austérité c’est pour les autres, pas pour ces messieurs les élus.

Et ce n’est pas tout, il y a aussi les petits « à-côtés » :

 

7 200€ de repas et confusion dans les comptes

 

En plus des indemnités non réglementaires, les magistrats de la Chambre régionale des comptes ont remarqué que la gestion des comptes à la CMA ne faisait pas clairement apparaître les « frais de représentation », les déplacements, les repas, les invitations, etc.

Il faut savoir (hé oui ce n’est pas comme nos pauvres frais que nous devons justifier jusqu’au moindre centimes et qui sont plafonnés) que ces repas d’élus ne sont pas encadrés : il y a bien un barème d’indemnités avec catégorie « Repas pris en commun » mais sans plafond ni enveloppe… Pourtant, cela pourrait être utile de mieux suivre des dépenses, comme ce repas d’élus à 7 200 € la soirée à l’hôtel Hilton en décembre 2015.

 

L’article dévoile aussi bien d’autres choses interessantes :

 

Quand le président paye ses autres déplacements professionnels aux frais de la CMA

 

Autres remarque des magistrats financiers, la CMA n’a pas à couvrir les frais de Bernard Stalter lorsqu’il se déplace au titre de ses autres fonctions, au nom de l’UNEC (Union Nationale des Entreprises de Coiffure) ou de la SIAGI (Société de caution mutuelle de l’artisanat et des activités de proximité) par exemple. Ça représente quand même plus de 11 600€ dépensé par la Chambre des métiers d’Alsace, « sans qu’aucune raison ne le justifie » relève la Chambre régionale des comptes.

En matière de mélange des structures, la CMA n’en était pas à son coup d’essai : le CFA d’Eschau, géré par la CMA, héberge une association pour la formation des artisans, le CAPA-CMA (Centre d’apprentissage professionnel et artisanal), qui organise des formations de soudeur, dont la gestion se mélange dans les faits à celle de la CMA, son président étant le DRH de la CMA

On pourrait en rire si tout cela n’était pas aussi dramatique pour les agents.

 

L’article de Rue89strasbourg évoque ensuite les conditions de travail dans la CMA, les risques psychosociaux et l’emploi.

C’est édifiant !

Nous avons une question monsieur STALTER :

COMMENT OSEZ VOUS DEMANDER AUX AGENTS DES SACRIFICES QUE VOUS ETES INCAPABLES D’APPLIQUER À VOUS-MÊMES ?

Comptez sur nous en tous cas pour vous rappeler vos frasques lorsque, la main sur la poitrine et l’air désolé, vous nous refuserez une fois de plus une revalorisation de la valeur du point.

EN ATTENDANT, MONTREZ L’EXEMPLE ET BAISSEZ VOS RÉMUNÉRATIONS D’ÉLUS POUR NE PAS, COMME VOUS NOUS L’AVEZ DIT, «METTRE EN DANGER LA SITUATION FINANCIÈRE DES ÉTABLISSEMENTS».

Ici l’article complet

le rapport de la cour des comptes

le rapport de la cour des comptes en pdf

Télécharger le tract




LE FOSSÉ SE CREUSE ENTRE LES SALARIÉS ET LES DIRIGEANTS DU RÉSEAU CONSULAIRE DES CMA

LE FOSSÉ SE CREUSE ENTRE LES SALARIES ET LES DIRIGEANTS DU RESEAU CONSULAIRE DES CMA : AUCUNE CONSIDERATION ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL A MINIMA

 


 

 

Sont-ils devenus aveugles et sourds, tous ceux qui nous racontent de belles histoires sur leurs préoccupations du bien-être des salariés des établissements publics qu’ils dirigent.

A force de ne pas considérer les personnels, d’ignorer leur implication, de négliger leurs conditions de travail, nous voyons nos collègues souffrir en silence et finalement nous déclarer qu’ils ne reconnaissent plus leur établissement.

Dans le meilleur des cas, cela se termine par un pot de départ, avec à la clef une reconversion mais malheureusement trop souvent, nos collègues à bout de force, tombent dans une dépression sévère aux conséquences destructrices sur leur vie professionnelle et personnelle.

Un salarié en bonne santé physique et morale est avant tout un salarié que l’on écoute, que l’on implique au lieu de le soumettre et c’est un salarié reconnu par ses pairs, on ne parle même pas ici de son salaire, juste de ses conditions de travail.

S’il ne faut en citer qu’un exemple du manque criant de considération, je vous donne le dernier en date :

« Le Président d’une CMAR décide que son établissement tiendra un stand dans une manifestation régionale durant 2 jours et il sera lui-même invité par le comité d’organisation à inaugurer la dite manifestation.

Le jour dit, il est reçu par les représentants de ce salon, ils lui précisent qu’il est chez lui.

Les salariés présents sur le stand de la CMAR, s’attendent à la visite du Président, ceux-là qui ont tout organisé en amont pour que tout soit fait au mieux, tant au niveau du stand qu’au niveau de la conférence qu’ils organisent.

Et bien non, ils vont le voir passer à moins de deux mètres du stand et s’éloigner sans un regard.

Aucun chef de service non plus, personne du service communication de la CMAR, des visiteurs par dizaines chaque jour, une salle comble pour la conférence que les salariés organisent, mais personne de la Direction, aucun élu de la CMAR. »

Le message est clair et malheureusement trop régulier – LA STRUCTURE SEULE EST IMPORTANTE, CEUX QUI LA FONT AVANCER AU QUOTIDIEN ON S’EN MOQUE !

Pour autant, rien d’étonnant finalement, puisque c’est à tous les niveaux que l’on refuse de nous voir ou de nous entendre, y compris quand nous sommes dans les rues des villes pour alerter et prévenir que nous n’en pouvons plus.

Les Dirigeants ou les Directeurs de la Fonction Publique quelle qu’elle soit, doivent se rendre compte de l’importance du rôle des fonctionnaires et des personnels qui sont la force vive des services publics, sans lesquels tout un pays peut basculer dans l’anarchie la plus complète.

Le réseau consulaire des métiers a un besoin criant et urgent de prise en compte du mal-être des salariés de leurs mauvaises conditions de travail et que l’on revienne à une gestion HUMAINE de notre réseau en lieu et place de la gestion comptable des effectifs.




BERNARD STALTER DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE MAINTENIR L’AUTONOMIE DU RÉSEAU DES CHAMBRES DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT

les présidents de CMA et délégations, réunis en séminaire, se sont prononcés à l’unanimité pour le maintien de l’autonomie du réseau des chambres de métiers et de l’artisanat. Sur la base du vote d’une motion, Bernard Stalter demande au gouvernement d’assurer le maintien de ce réseau spécifique dédié à l’artisanat.

Inquiets les Presidents ? Un petit coup de mou dans le bel enthousiasme Macronien ?

Tiens tiens ? Y aurait il de l’eau dans le gaz dans la belle entente entre les représentants des artisans et le gouvernement ?

Le serpent de mer de la fusion CCI/CMA resurgirait- il du fond des eaux glauques des projets gouvernementaux ?

Il y a fort à parier qu’une telle fusion sonnerait le glas des CMA, avalées de par le monstre CCI. De quoi rejouir le MEDEF et reléguer les Organisations Patronales Artisanales aux inaugurations de chrisanthemes.

Bien évidement cela inquiète aussi les syndicalistes que nous sommes puisque nous savons bien que ce genre de fusion est synonyme de destructions d’emplois, de service public réduit à la peau de chagrin et de baisse du niveau de qualité des services rendus aux artisans.

D’ici que l’on demande une fois de plus aux agents de sauver le réseau….

 

l’article ICI :

http://apcma.fr/2017/09/28/bernard-stalter-demande-gouvernement-de-maintenir-lautonomie-reseau-chambres-de-metiers-de-lartisanat/