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MERCI !

MOBILISATION DU 20 MARS 2019

MERCI À TOUTES ET À TOUS POUR VOTRE PARTICIPATION ET SOYEZ FIERS D’AVOIR MONTRÉ VOTRE INDIGNATION !

 

 

Un peu partout en France, et aussi devant CMA France, nous avons fait entendre notre voix sur :

 

  • notre inquiétude, légitime, sur l’avenir du réseau.
  • la paupérisation des salariés qui n’a maintenant que trop durée.

 

Le Président STALTER qui se targue d’avoir relancé le dialogue dans le réseau, après une calamiteuse mandature de la précédente direction, n’a toujours pas commencé à enrayer notre catastrophique perte de pouvoir d’achat et ne semble toujours pas prêt à le faire.

 

C’est pourquoi nous leur avons demandé, et cela dans les plus brefs délais, une rencontre avec un membre du gouvernement pour que « le ruissellement », tant évoqué par notre président MACRON, puisse enfin nous atteindre.

 

Cette mobilisation du 20 mars en appellera peut être d’autres. Si nous ne prenons pas en mains notre avenir, ne comptez pas sur eux pour le faire à votre place !

 

ALORS RESTONS MOBILISÉS ET DÉTERMINÉS POUR EN  FINIR  AVEC  CETTE SPIRALE DÉSASTREUSE  !

 

Merci_20_mars_2019_SNCA_CGT




ÇA BOUGE À LA CHAMBRE DE METIERS DES LANDES

La CMA des Landes, habituellement peu soucieuse du respect du statut du personnel des CMA et du dialogue social (voir ici et ici), connait ces jours-ci un nouvel épisode de colère. cette fois ci, ce sont les apprentis qui se sont chargés de rappeler aux dirigeants de leur CFA qu’ils avaient des droits et qu’ils n’étaient pas près à se laisser plumer.

 


 

La semaine d’internat étant passée de 59 euros à 117 euros, les apprentis ont décidé de bloquer le CFA ce mardi 16 octobre de 08h00 à 12h00 et d’alerter les médias.

Les médias présents, radio (France Bleu Gascogne), presse  (Sud-ouest) et TV (France 3 Aquitaine) ont pu constater et relayer la saine colère des apprentis. L’attachée parlementaire du député MODEM des Landes a également fait le déplacement, ainsi qu’une médiatrice de la Préfecture.

 

Voyez ici l’intervention d’une apprentie au CFA de la CMA des Landes (source Sud-Ouest) :

 

 

le quotidien Sud Ouest écrit notamment dans un article consacré à cette action :

« C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, ce traitement à la tête du client des tarifs d’internat, explique Maïtané Suppo, qui a initié le blocage, ce mardi matin, de l’établissement pour surprendre la directrice, Françoise Ribereau, présente le mardi à Mont-de-Marsan (elle dirige également les CFA de Pau et Bayonne). Les relations sont délétères depuis son arrivée en janvier, les supports pédagogiques s’amenuisent, les sorties, le matériel. Elle voulait même nous priver de repas un soir car l’alarme à incendie avait été déclenchée dans la journée. Si le cuisinier du lycée Estève n’était pas venu nous chercher pour éviter de jeter nos repas, nous n’aurions pas dîné! »

La directrice a consenti, avec le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat, Philippe Retours, à recevoir des délégués des élèves dans la matinée, puis à sortir écouter ce que les apprentis lui reprochaient.

 

Bien évidement les apprentis ont reçu le soutien du SNCA par la voix de sa Déléguée Syndicale Sylvie LEVEN. Un courrier intersyndical a été adressé à la directrice du CFA. Un rdv a été demandé à la direction et en fonction du résultat de cette rencontre des suites pourront être données.

Nous restons attentifs à la situation et vous tiendrons informés de ses développements.

 




GRÈVE : MODE D’EMPLOI.

Le droit de grève en France est un droit à valeur constitutionnelle (alinéa 7 du Préambule de la Constitution de la Quatrième République) depuis la décision Liberté d’association rendue le 16 juillet 1971 par le Conseil constitutionnel (reconnaissance de la valeur constitutionnelle du Préambule de la Constitution de 1958)

 


 

 

Dans les Chambres de Métiers et de l’Artisanat, ce droit, inaliénable et fondamental, est quelquefois bousculé, souvent appliqué de manière exotique et particulière, selon le bon vouloir du prince local, soit le Secrétaire Général, soit le Président. Et nous ne parlerons pas des pressions que subissent parfois certains de nos collègues qui osent exercer ce droit.

 

Il est temps de faire le point sur le droit de grève dans les CMA.

 

 

Grâce de multiples actions du SNCA-CGT auprès de l’APCMA, la direction générale de l’APCMA a récemment envoyé une nouvelle circulaire (voir pièce jointe) rectificative rétablissant les salariés dans leur droit. La circulaire n°2010-4148-D du 5 octobre 2010, elle, n’est plus valide.

Si besoin, téléchargez cette circulaire et présentez là a votre direction en guise de pense-bête.

 

Ainsi donc, chaque agent peut faire grève sur une période différente que celle portée sur le préavis national. Sa retenue sur salaire sera donc en fonction de la durée réelle de cessation du travail et sur les bases suivantes (article 16 de l’annexe VIII du statut) :

 

  • lorsqu’elle n’excède pas une heure, à une retenue égale à un cent cinquante et unième du traitement mensuel ;
  • lorsqu’elle dépasse une heure, sans excéder une demi- journée, à une retenue égale à un soixantième du traitement mensuel ;
  • lorsqu’elle dépasse une demi-journée, sans excéder une journée, à une retenue égale à un trentième du traitement mensuel.

 

 

Pour rappel, c’est à la direction de l’établissement de constater l’absence de l’agent. Il n’y a donc aucune obligation à se « déclarer » gréviste en amont.

 

Rien n’empêche une section locale de déposer un préavis local s’appuyant sur le préavis national. comme pendant la durée du préavis, les parties intéressées sont tenues de négocier, c’est une très bonne occasion pour être reçus par la direction et aborder des problèmes locaux.

 

Vous pouvez donc faire grève une heure, une demi-journée, une journée, ou plus si nécessaire.

 

MOBILISONS NOUS !

 

Télécharger la circulaire de l’APCM




Amplifions la mobilisation ! Manifestations 21 septembre 2017

Paris contre la Loi travail XXL

14H Trajet / parcours : départ 14h de Montparnasse en direction de Place d’Italie

 

Marseille contre la Loi travail XXL

10H30 VIEUX PORT MARSEILLE

 

Lyon contre la Loi travail XXL

11h30 Manufacture des Tabacs > Place Bellecour

logoSNCA

VILLEFRANCHE-17h00 Place des Arts

 

Lille contre la Loi travail XXL

14h30 Porte de Paris

 

 

 




Grève et Manifestation, Jeudi 21 Septembre 2017

Non aux Ordonnances Macron !

Contrairement à ce qui est massivement véhiculé par certains médias, les français ne sont pas favorables au projet de casse sociale que Macron entend mettre en œuvre, à commencer par le droit du travail.

Avec le projet de la loi travail XXL, c’est :

  • Le Permis de licencier à tout va !
  • La précarité à tous les étages
  • La fin du dialogue Social dans l’entreprise avec un retour au face à face avec l’employeur
  • Un Code du Travail par Entreprise
  • Augmentation des cotisations Sociales des salariés et baisse de celle des employeurs
  • Des reculs important en matière de sécurité et de santé au travail
  • La Fin programmée du modèle social français

L’UGICT-CGT a conçu un comparateur : vos droits avant / après les ordonnances LoiTravailXX

LE CODE DU TRAVAIL N’EST PAS UN FREIN À L’EMPLOI!

C’est la recherche du Profit à outrance qui jette les gens à la rue. Le 21 septembre 2017 soyons tous mobilisés pour affirmer notre détermination à défendre nos droits, ceux de nos enfants et ceux de nos parents, mais aussi surtout pour en conquérir de nouveaux !

UNE MEILLEURE REPARTITION DES RICHESSES EST POSSIBLE!

En 22 ans de classement «Challenges», le produit intérieur brut (PIB) français a à peine doublé, passant de 1259 milliards d’euros en 1996 à 2222 en 2017. Dans le même temps, la fortune des 500 personnes les plus riches de France du classement Challenges a été multipliée par sept, passant de 80 à 571 milliards d’euros de 1996 à 2017.




Violences policières à Lyon

Le 12 septembre à Lyon, plus de 10 0000 manifestants se sont rassemblés pour défiler contre les ordonnances Macron à l’appel de la CGT.

Barrage policier sur toute la largeur du Cours Gambetta à Lyon (©Yann Chérel-Mariné)

Mais la manifestation syndicale (sur un itinéraire déposé et validé par la Préfecture) s’est transformée en une guerre d’usure entre les CRS et les manifestants.

12 septembre 2017

Policiers bloquants la manifestation au niveau du 156 Cours Gambetta à Lyon (©Yann Chérel-Mariné)

 

La manifestation n’avait pas encore commencé que la police a décidé de bloquer le départ, prétextant qu’une centaine de manifestants se trouvaient devant le cortège syndical. Il n’y avait eu aucun incident jusque là.

Impossible pour les responsables syndicaux de négocier avec la police, blocage total de leur côté, visiblement les ordres de la Préfecture étaient clairs. Le cortège syndical ne devait pas démarrer !

12 septembre 2017

Tirs de gaz lacrymogène (©Masked Sparrow)

Nous avons assisté à des scènes violentes de matraquage et subi des gazages.

Tirs de gaz lacrymogène (©Masked Sparrow)

Des grenades lacrymogènes ont été lancées sur des manifestants se trouvant à 200 mètres du début du cortège. Plusieurs manifestants ont par été blessés, dont un membre du service d’ordre de la CGT.

12 septembre Manifestation CGT lyon

Policier avec lance grenade lacrymogène (©Yann Chérel-Mariné)

 

« Nos organisations souhaitent affirmer avec force et sans équivoque que rien dans l’attitude des manifestants du cortège officiel ne justifiait qu’ils soient ainsi bloqués, gazés, malmenés pendant plus d’une heure.

La liberté de manifester est remise en cause par cette attitude policière provocatrice. Nos organisations condamnent une volonté du gouvernement de criminaliser les luttes sociales, dissuader par la peur les citoyens venus manifester, et discréditer cette mobilisation aux yeux de l’opinion en créant des tensions et des heurts.

Les organisations syndicales condamnent fermement ces violences policières et en appellent à la raison pour que dorénavant les choses se passent mieux et dans le calme. » Communiqué des organisations syndicales du rhône : FSU, CGT, SOLIDAIRES, CNT, UNEF, CNT-SO, UNL

Article sur le site de la CGT