Nous sommes tous Samuel


Mourir d’enseigner

 

À Conflans, l’obscurantisme a versé le sang

Et l’humanité a perdu son âme à la sortie de l’été

 

La barbarie est le pré carré des ignorants

Pourtant les hommes relèvent la tête avec fierté

 

Un corps mutilé, à la sortie d’un collège, étalé à la rue

Et le phénix renaîtra de ses cendres

 

De nos larmes de sang surgiront des géants

Brandissant l’étendard de la vie, loin du mépris et de l’indifférence

 

Aux idéaux déviants sortis du néant

Le torse bombé nous opposons la liberté de pensée

 

Et la vie reprend, ourlée des senteurs du bonheur

Pour qu’à jamais, Samuel, la haine n’oublie au vent tes valeurs…

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